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Précautions d'usage des plantes médicinales

Précautions d'usage des plantes médicinales

Précautions d'usage des plantes médicinales

Cette fiche présente les précautions indispensables à avoir en tête lors d’un usage ponctuel ou longue durée de plantes médicinales.

Précautions d'usage des plantes médicinales
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    Préambule

    Les bienfaits des plantes médicinales sont nombreux. Toutefois, un mauvais usage peut vous empoisonner et mettre votre santé en danger.

    Voici donc quelques règles de bon sens pour éviter les problèmes liés à la toxicité des plantes, aux interactions avec les médicaments ou à un retard de diagnostic par un professionnel de santé.

    L'équipe d'Agripédia décline toute responsabilité quant à l'utilisation inadéquat des remèdes à base de plantes médicinales présentés dans ce site web, car ils ne se substituent aucunement à un avis médical.

    Plantes toxiques pour la santé humaine

    Les distributeurs ou vendeurs de plantes médicinales susceptibles de porter atteinte à la santé humaine doivent informer au préalable, de façon claire, visible et lisible, les acquéreurs de ces végétaux.

    Légifrance, le portail de diffusion de la règlementation française, met en ligne l'arrêté du 4 septembre 2020 qui indique la liste des plantes :

    • pouvant être toxiques en cas d'ingestion
    • entraîner une allergie respiratoire avec le pollen
    • des réactions cutanées anormales en cas de contact avec la peau et d'exposition au soleil (phytophotodermatose).

    Ne sont pas intégrées à ce jour dans cette liste les plantes présentes en Nouvelle-Calédonie, qui ne sont par conséquent pas intégrées dans la pharmacopée officielle en vigueur.

    Consultez un professionnnel qualifié

    En cas de symptômes d'origine inconnue et persistants au delà de 48 h, consultez un professionnel de santé : médecin du dispensaire, généraliste, pharmacien. L'automédication par les plantes peut s'avérer inefficace, retarder le bon diagnostic et les chances de guérison rapide.

    Signalez les traitements à base de plantes que vous prenez

    Signalez à votre médecin, pharmacien, dentiste ou anesthésiste, les traitement à base de plantes que vous prenez. Les composants naturels présents dans les plantes peuvent interagir avec les composants des médicaments prescrits par le médecin et entrainer des troubles ou une toxicité.

    Adoptez les bonnes pratiques pour la cueillette

    De nombreuses plantes locales sont protégées et il est interdit de les cueillir. Respectez la règlementation relative à la cueillette des plantes locales dans la nature. Elle est précisée dans le code de l’environnement de chaque province.

    Veillez à ce que les plantes soient saines et proviennent d'endroits non pollués et non traités aux pesticides.

    Ne prélevez que les parties dont vous avez besoin (quelques feuilles, tiges, bout d'écorce...) et n'arrachez pas la plante entière pour lui permettre de continuer à se développer.

    Identifiez correctement les plantes

    Beaucoup de plantes se ressemblent. La cueillette est donc réservée à ceux qui ont la connaissance formelle des plantes médicinales et de leurs vertus. Même à petite dose, certaines plantes locales sont des poisons mortels.

    Ne récoltez pas une plante quand vous avez un doute ou alors demandez une identification formelle à un botaniste, un tradithérapeute, un herboriste ou un pharmacien.

    Surveillez les effets secondaires

    Lors des premiers usages d’un remède, prenez un temps d’observation des effets et arrêtez immédiatement les prises ou l’application en cas d’effets secondaires non désirables, en particulier chez les bébés et les enfants : rougeurs, fièvre, vomissements, diarrhées...  Attention des symptômes d'apparence anodine peuvent être précurseurs d'une maladie grave.

    Chaque personne réagit de façon spécifique aux médicaments. Il arrive que certaines plantes médicinales ou remèdes aient un effet paradoxal chez certaines personnes :  l'effet est opposé de celui qui est attendu. Par exemple, une plante médicinale censée réduire le stress ou favoriser le sommeil a, au contraire, un effet excitant. C'est l'usage et l'auto-observation des effets qui détermine si un traitement vous convient.

     

     

    Consultez un thérapeute reconnu pour des symptômes bénins

    En cas de symptômes bénins, prenez conseil auprès de guérisseurs reconnus dans votre famille ou

    Utilisez ou consommez les remèdes à base de plantes médicinales qui ont été conseillés par un tradithérapeute réputé, votre médecin ou de votre pharmacien.

    Adoptez les bonnes pratiques pour la préparation des remèdes

    • Lavez les plantes à l'eau claire
    • Utilisez des récipients et des ustensiles propres, voire stérilisés pour les plaies
    • Utilisez des plantes que vous avez déjà expérimenté et qui ont fait leurs preuves de leur efficacité
    • Procurez vous les plantes dans les pharmacies ou herboristeries ou procurez-vous des remèdes préparés par un spécialiste reconnu

     

    Mélanges de plantes

    Il est possible de mélanger plusieurs plantes pour un remède si ces plantes traitent le même symptôme. En revanche, il ne faut pas mélanger de plantes médicinales qui traitent des symptômes différents.

    De manière générale, ne mélangez pas plusieurs plantes de façon hasardeuse, prenez conseil auprès d'un spécialiste (tradithérapeute, guérisseur, herboriste, pharmacien) qui connait les plantes qui peuvent se marier

    Respectez le bon dosage et la bonne posologie

    Les doses à ingérer ou appliquer varient avec la morphologie du patient, son âge et sa sensibilité.

    Pour les infusions de feuilles et fleurs fraîches, les doses pour un adulte sont généralement indiquées en poignées et en tasses :

    • 2 à 5 poignées de plante fraîche par litre, soit 60 à 150 g/L
    • 3 à 4 tasses d'infusion par jour

    7 à 13 ans 1/3 1/2 de la dose adulte

    Les doses présentées dans les fiches Agripedia s'appliquent aux adultes. Pour les enfants, les préparations doivent être diluées :

    • Pour les bébés et jusqu'à 3 ans : 1/6e de la dose adulte
    • de 3 à 7 ans : 1/4 à 1/3 de la dose adulte
    • de 7 à 13 ans : 1/3 à 1/2 de la dose adulte
    • de 13 à 20 ans : 2/3 de la dose adulte, voire la dose entière

    Pour les infusions

     

    du malade taille point h on absorbe les médicaments très actifs par goutte ou par cuillerée à café les potions s'administrent par vert entier ouvre action de verre la hauteur de l'équidé est parfois indiquée en pouce pour les feuilles la main donne la mesure une poignée de feuilles ou de fleurs fraîches pour un verre ou une noix de coco est vidée pour les fruits on précise le nombre pour les écorces les recettes indiquent quelquefois la taille du morceau à récolter sinon une main des corses égale la taille de notre main pour les tiges on donne parfois la longueur en pouce en tisane la concentration varie de 2 à 5 poignées de plantes fraîches par litre la posologie varie le plus souvent de 3 à 4 vers en infusion on ne dépassera pas 75 g de plante fraîche 30 g de plante séchée par 50 centilitres d'eau en décoction jamais plus de 60 g de plante fraîche dans 75 l d'eau pour obtenir après réduction 50 centilitres de liquide En Chine on prépare certaines plantes médicinales décoction très corsée souvent plus de 150 g de plante sèche pour 1 l d'eau maintient l'évolution pour réduire le liquide à 400ML soit 3 doses très concentrées diluer avec un peu d'eau pour l'usage interne les dos s'appliquent aux adultes pour les enfants les effets les infusions et les décoctions ce qu'on dilué avec de l'eau de un à 3 ans c'est 1/6 de la dose adulte 3 à 7 ans 1/4 à 1/3 de la dose adulte de 7 à 13 ans 1/3 1/2 de la dose adulte 13 à 20 ans 2/3 ou la dose entière durée du traitement renouveler le traitement si amélioration arrêter en pas d'inconvénient les plantes en tisanes agissent vite entre 3 et 5 jours pour une angine sans complication les maladies de terrain et les maladies psychosomatiques sont souvent plus longues à soigner et il faut entre 3 semaines à 2 mois ne pas abuser de la même plante car le médicament peut se transformer en poison pas de cure trop longue sans interruption par exemple 21 jours par mois suspendre le traitement une semaine

    Référent / Contact

    Estelle VIDAL
    Communication scientifique
    Lincks
    Mis à jour le 13/11/2024
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