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Institut agronomique néo-calédonien (IAC)

+687 43.74.15
Adresse physique
Port Laguerre
98890 Nouméa
Adresse postale
BP73 Païta
98800 Nouméa
Nouvelle-Calédonie

Présentation

L’institut agronomique néo-calédonien (IAC) est un organisme de recherche finalisée dont les activités et les résultats contribuent au développement d’une agriculture durable, à la valorisation des ressources biologiques, ainsi qu’à la préservation de la nature et des territoires ruraux.

Créé en 1999, c’est un établissement public doté d’un statut de syndicat mixte dont le conseil d’administration comprend la Nouvelle-Calédonie, les trois Provinces, l’État, le Cirad et la Chambre d’agriculture. 

En 20 ans de recherche finalisée, l’IAC a élaboré plus de 300 fiches techniques sur les plantes alimentaires, les plantes ornementales, les pratiques culturales, les plantes envahissantes, les ravageurs de cultures, les parasites d’élevages, les plantes destinées à la restauration des sites miniers… L’IAC a souhaité valoriser cette mine d’informations utiles en créant via Agripédia une base de données numériques adaptée aux usages des professionnels et des techniciens du monde agricole, mais aussi du grand public.  

Les principales missions de l’IAC

  • Produire et diffuser des connaissances scientifiques et des innovations, qui répondent, avant tout, aux besoins locaux.
  • Réaliser des expertises et produire des outils et recommandations pour éclairer les politiques publiques.
  • Former les jeunes générations et enrichir le vivier des scientifiques néo-calédoniens.
  • Développer des coopérations scientifiques locales, régionales, internationales.
  • Éclairer les débats de société sur les grands enjeux d’aujourd’hui et de demain.

La recherche scientifique

L’agriculture et la ruralité calédoniennes sont confrontées à de nombreux défis liés à l’insularité et aux changements globaux. Les recherches menées au sein de l’IAC ont été élaborées pour répondre à de grands enjeux stratégiques comme : 

  • L’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ;
  • La transition agroécologique
  • La préservation et la valorisation des ressources naturelles ;
  • La compréhension des dynamiques rurales et l’accompagnement de ses évolutions ;
  • L’amélioration de la gestion et des usages de l’eau ;
  • L’agriculture et la biodiversité face au changement climatique ;

C’est pourquoi les travaux de recherche de l’IAC s’articulent en trois principaux domaines :

  1. Biodiversité et ressources : connaissance, valorisation et protection :
    Il s’agit de recherches sur la biodiversité végétale, animale et microbienne, qu’elle soit agricole ou sauvage avec un inventaire des espèces présentes en Nouvelle-Calédonie, leur caractérisation, sécurisation et protection. Les travaux menés visent pour certaines, à révéler leur potentiel de valorisation dans un contexte d’agriculture durable, de changement climatique ou de développement de l’économie verte.

  2. Fonctionnement des agroécosystèmes et interactions biologiques :
    Les études dans ce domaine portent sur le fonctionnement des systèmes cultivés et naturels, les interactions entre les êtres vivants, les phénomènes de résilience chez les espèces menacées et les milieux naturels dégradés. Les usages et relations avec le monde rural sont également pris en compte.

  3. Transformations rurales et agricoles : observatoire, analyses des pratiques et appui aux politiques publiques :
    Les scientifiques réalisent des travaux de recherche en sciences humaines et sociales pour comprendre les transformations du monde rural : les activités familiales rurales, l’organisation des groupes, des usages et modes de gestion ainsi que la façon dont les politiques publiques s’articulent en fonction de la valeur accordée aux ressources naturelles.

Quelques chiffres clés

  • 120 agents en moyenne (dont 68 permanents), comprenant des chercheurs, ingénieurs, doctorants, techniciens, ouvriers et administratifs.
  • 100 productions scientifiques en moyenne publiées par an

Les collections biologiques

L’IAC possède l’une des plus importantes collections de ressources biologiques dans le Pacifique. Elle comprend environ :

  • 500 plantes ornementales indigènes : 200 espèces indigènes (majoritairement endémiques) et plus de 300 hybrides crées à partir du genre Oxera.
  • 100 plantes alimentaires traditionnelles : dont 22 variétés de bananiers et 54 variétés de choux kanak.
  • 200 agrumes et fruitiers : Plus de 100 cultivars d’agrumes dont une collection de citrus endémiques et 120 cultivars d’autres fruitiers (avocats, litchis, arbres à pain, manguiers, carambole...).
  • 6000 invertébrés : Plus de 6 000 espèces d’invertébrés terrestres (dont ravageurs et auxiliaires de culture) et 100 espèces de parasites d’animaux d’élevage.
  • Autres : sols calédoniens, souchothèque de champignons phytopathogènes, extraits phytochimiques issus de l’agrobiodiversité calédonienne, graines d’espèces endémiques …

Les ressources techniques

Pour explorer le vivant à différentes échelles comme celles des paysages, de l’individu, ou de la molécule, l’IAC dispose d’un dispositif de recherche déployé sur tout le territoire et de nombreux équipements de haute technologie, dédiés aux sciences de l’agriculture et du vivant :

  • 6 sites de recherche répartis dans les trois provinces ;
  • 24 hectares de terrains dédiés à la recherche et l’expérimentation dont 1 verger de 18 hectares, des serres, des pépinières…
  • 3 laboratoires spécialisés : parasitologie, entomologie et écologie chimique, physiologie végétale ;
  • 4 plateformes de haute technologie* : microscopie électronique, biologie moléculaire, chimie des substances naturelles, chimie analytique.

 
* Partagées au sein du CRESICA ou en partenariat avec  Ifremer, Institut Pasteur, IRD, UNC. 

Les prestations techniques en appui au développement

  • Vente de matériel végétal (semences, porte-greffes, boutures …) 
  • Conseil et expertise en agronomie, microbiologie, taxonomie, parasitologie, entomologie, écologie animale et végétale, pédologie, physiologie, socioéconomie…
  • Diagnostics d’infestations parasitologiques
  • Identification d’espèces végétales et animales 
  • Conseil pour la valorisation des plantes indigènes dans les aménagements paysagers
  • Conservation des ressources végétales
  • Aide à la gestion/restauration de la biodiversité et des écosystèmes
  • Aide à la lutte contre les espèces envahissantes
  • Évaluations socio-économiques et appui aux politiques publiques
  • Appui à la rédaction de textes réglementaires ou de cahiers des charges

 

Contributeurs

Christina DO
Institut agronomique néo-calédonien (IAC)
Assistante de communication
Christian MILLE
Institut agronomique néo-calédonien (IAC)
Chercheur en entomologie
Lise LEROY
Institut agronomique néo-calédonien (IAC)
Doctorante
Laurent L'HUILLIER
Institut agronomique néo-calédonien (IAC)
Directeur général de l'IAC
CAP agricole du Lycée du Mont Dore
Institut agronomique néo-calédonien (IAC)
Nadia ROBERT
Institut agronomique néo-calédonien (IAC)
Chercheure
Stéphane LEBÉGIN
Institut agronomique néo-calédonien (IAC)
Ingénieur agronome
Thomas HÜE
Institut agronomique néo-calédonien (IAC)
Vétérinaire
Valérie KAGY
Institut agronomique néo-calédonien (IAC)
Chercheure
Yawiya ITITATY
Institut agronomique néo-calédonien (IAC)
Chercheuse en biologie et écologie végétale