Aller au contenu principal

Melaleuca quinquenervia (Niaouli)

Melaleuca quinquenervia (Niaouli)

Melaleuca quinquenervia (Niaouli)

Mis à jour le 16/01/2023
Melaleuca quinquenervia (Niaouli)
Télécharger et
imprimer la fiche
    • Identité

      Nom scientifique
      Famille
      --
      Statut Biogéographique
      --
      Origine géographique
      --
      Distribution géographique
      --
      Noms Kanak
      --
      Autres noms communs
      --
      Milieu naturel d'origine
      --
      Statut IUCN
      --
    • Description

      Type de plante
      --
      Durée de vie
      --
      Hauteur à maturité
      --
    • Conduite culturale

      Type de sol
      --
      Pollinisation
      --
      Croissance
      --
      Entretien / Soins
      --
      Exposition au soleil
      --
      Besoin en eau
       
       
       
       
       
      Résistance à la sécheresse
       
       
       
       
       
    • Saisonnalité

      Floraison
      Jan
      Fév
      Mar
      Avr
      Mai
      Juin
      Juil
      A
      Sep
      Oct
      Nov
      Déc
      Fruits
      Jan
      Fév
      Mar
      Avr
      Mai
      Juin
      Juil
      A
      Sep
      Oct
      Nov
      Déc
      Taille
      Jan
      Fév
      Mar
      Avr
      Mai
      Juin
      Juil
      A
      Sep
      Oct
      Nov
      Déc

    Généralités

    Ces petits arbres blanchâtre peuplent au clair de lune les collines néo-calédoniennes de fantômes branchus et tortueux. Le feuillage de ces Myrtacées est léger, persistant. En fin de saison fraîche apparaissent les bourgeons soyeux et argentés, suivant de près la floraison qui se fait en mai-juin. Les odeurs des Niaoulis ponctuent les saisons de l'île : odeur des bois brûlés au début de l'été, qui traîne encore dans l'air humide des premières pluies...

    Sont-ce les feux ou l'âge qui noircissent les vieilles écorces ? Ces traces noirâtres, par opposition avec la blancheur des jeunes troncs ont valu aux Niaoulis ce nom tiré du grec : Melaleuca qui veut dire "noir-blanc"

    Le Niaouli, qui pousse en Papouasie, est peut-être originaire des Moluques. C'est un cousin des Eucalyptus australiens.

    Dans les terrains marécageux où ils peuvent atteindre 10 mètres et plus, ils se reproduisent par semis de leurs graines contenues dans de petites cupules rigides serrées en quinconces le long de l'axe floral. En savane ils se multiplient surtout par rejets de leurs souches étalées, et escaladent les pentes où ils ne dépassent guère 2 mètres et résistent vaillamment aux incendies grâce aux nombreuses couches d'écorces moelleuses qui les protègent.

    Saisonnalité

    xxx

    Précautions

    xxx

    FRUIT : description et usages

    xxx

    FLEUR : description et usages

    xxx

    FEUILLES : description et usages

    Le Niaouli est entré dans la pharmacopée européenne par l'essence obtenue de la distillation de ses feuilles. Cette essence contient du goménol, ainsi baptisé d'après la localité nord-calédonienne de Gomen, encore actuellement zone de collecte importante de feuilles de Niaouli.

    Le goménol eut un tel succès qu'il fut jusqu'à récemment, sous des formes diverses, comme l'huile goménollée qui fait encore carrière dans les soins du rhinopharynx, l'unique produit des Laboratoires du Goménol.

    L'essence de Niaouli est employée localement en frictions sur les courbatures d'origine grippales ; vous pouvez aussi imbiber votre mouchoir ou un tampon de coton que vous humerez pour dégager vos sinus.

    Cette essence de Niaouli est également antiseptique et nous retrouverons cette propriété dans l'écorce et dans les décoctions de feuilles qu'on laisse évaporer pour désinfecter une chambre de malade.

    Les feuilles de Niaouli, froissées et passée en friction réduisent les œdèmes. Les bains de feuilles sont fébrifuges. Mais vous connaissez sûrement beaucoup mieux la tisane de bourgeons de Niaoulis qui, sucrée au miel de Niaouli, bien sûr, aide à juguler les grippes de l'hiver néo-calédonien.

    Si vous en supportez l'amertume vous pouvez aussi mâchonner des bourgeons et en avaler le jus. C'est une façon commode de transporter sa tisane...

    ÉCORCES : description et usages

    L'écorce, ou plutôt la dernière écorce la plus près du tronc - et pour l'atteindre il vous faudra peler l'arbre - est, comme dans la plupart des cas, plus active que les feuilles.

    Vous en laisserez macérer une plaque de la taille d'une paume que cous aurez légèrement écrasée dans un demi-litre d'eau froide. Cette boisson vous soulagera de vos courbatures et crampes de fièvre. 

    Vous pouvez encore faire bouillir cette écorce. Cette décoction soulage les courbatures mais aussi les manifestations rhumatismales.

    Enfin l'écorce est antiseptique, comme l'essence. Préparée en bain, soit par macération soit par décoction, elle désinfecte et apaise les brûlures et démangeaisons diverses. Si au cours d'une marche vous avez une ampoule ou une écorchure et n'avez pas de pansement adhésif, faites tenir sur une plaie un pansement d'écorce de Niaouli. Vous pourrez encore parcourir un certain nombre de kilomètres.

    RACINES : description et usages

    xxx

    Exigences, plantation et entretien

    xxx

    Multiplication

    Si vous voulez transplanter chez vous un Niaouli vous ne devriez avoir aucun mal à faire repartir un éclat de racine drageonnante. 

    Principaux ravageurs et méthodes de lutte

    xxx

    Référent / Contact

    Édouard Hnawia
    Ethnopharmacologue
    Institut de recherche pour le développement
    Mis à jour le 03/07/2024
    Voir le profil complet