Syzygium malaccense (Pomme kanak)
Syzygium malaccense (Pomme kanak)
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Identité
Nom scientifiqueFamille--Statut Biogéographique--Origine géographique--Distribution géographique--Noms Kanak--Autres noms communs--Milieu naturel d'origine--Statut IUCN--
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Description
Type de plante--Durée de vie--Hauteur à maturité--
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Conduite culturale
Type de sol--Pollinisation--Croissance--Entretien / Soins--Exposition au soleil--Besoin en eauRésistance à la sécheresse
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Saisonnalité
FloraisonFruitsTaille
Généralités
Le pommier kanak, Syzygium malaccense est un grand arbre de presque 8 mètres
Le pommier canaque est un grand arbre de presque huit mètres dont le tronc épais est recouvert d'une écorce rugueuse. C'est une Myrtacée. Ses feuilles sont opposées et, jeunes, ressemblent à celles de nos pommiers tempérés. Les étamines nombreuses et très visibles au-dessus des cinq pétales blancs allègent les fleurs disposées en grappe sur le vieux bois. Les fruits sont ovoïdes, nacrés. La pulpe, ferme et craquante à la dent est consommée sous le nom de Pomme canaque. Il en existe 2 variétés, l'une à fruits blancs, l'autre à fruits rouges, plus rare. L'une et l'autre ont les mêmes usages.
Il semble que le lieu d'origine de cet arbre se situe dans les îles indonésiennes. Il aime les endroits frais et humides et se plaît près des creeks. Il se propage assez facilement par ses fruits et ce sont des jeunes pieds qui sont repiqués pour les commodités de la cueillette.
Les pommes canaques ne se trouvent généralement pas sur les marchés mais vous pourrez les cueillir en brousse aux environs de janvier. À cette période de l'année, ce fruit frais, aqueux et légèrement astringent est agréable à croquer. Mais il est souvent haut et difficile à atteindre. La pomme canaque est surtout connue pour ses fruits. Cependant il n'existe pas de recettes culinaires qui les emploient, sauf peut-être un sirop pour la boisson, que vous réaliserez en faisant cuire des fruits dans une grande quantité d'eau sucrée. Passez, gardez l'eau devenue sirop de fruit dans une bouteille hermétique et servez avec de l'eau fraîche.
Du point de vue néo-calédonien, l'écorce et la feuilles, très utilisée en médecine locale, sont certainement plus intéressantes que le fruit.
Grand arbre aux feuilles lancéolées portant de grosses galles produites par un parasite. Belles fleurs aux nombreuses étamines fuchsia. Fruit ovoïde ou en forme de poire, rouge, à chair blanche aqueuse, spongieuse, croquante, insipide ou délicatement sucrée et parfumée ; contenant une graine ronde. En Nouvelle-Calédonie, les fruits comestibles se récoltent vers le mois de janvier. D'origine incertaine. D'Asie du sud-Est, peut-être de Malaisie. D'introduction et de culture ancienne en Nouvelle-Calédonie. L'arbre est une plante rituelle importante en Nouvelle-Calédonie, au Vanuatu et à Fidji. Planté dans les jardins, les villages et les vallées cultivées, dans les lieux frais et humides, près des creeks. Dispersé sur les îles à travers le Pacifique Sud, d'Hawaï jusqu'en Malaisie et en Inde.
Le bois est résistant et peut servir à de multiples usages.
Au Vanuatu, il est employé dans la fabrication des pirogues et occasionnellement comme bois de construction.
À Hawaï, l'écorce donnait une teinture à tapa.
L'écorce de la variété à fleurs blanches contient une sève rouge employée comme teinture en Amérique Centrale et aux Antilles.
Du Sud-Est asiatique (Indonésie, Malaisie). Présence pré-européenne attestée localement. Petit arbre au port vaguement conique et au feuillage persistant.
L'arbre est cultivé pour son fruit dans beaucoup de pays tropicaux humides où il s'est parfois naturalisé. Il est riche en vitamines, sa pulpe est très croquante et juteuse. Son goût très doux rappelant la pomme est à peine sucré et rafraîchissant.
Saisonnalité
Floraison en début de saison chaude.
Précautions
Avant tout usage de plante médicinale, lisez la fiche Agripédia "Précautions d'usage des plantes médicinales", car certaines plantes sont toxiques, même à faible dose et un mauvais usage pourrait mettre votre santé en danger.
FRUIT : description et usages
Les fruits sont fragiles et se conservent mal. On les mange aussitôt cueillis.
Fruits : grosses drupes comestibles et parfumées, en forme de petites poires rouge foncé, jaune violacé ou blanc jaune, de 5-8 cm de longueur suivnat les variétés, contenant une seule grosse graine.
Usages médicinaux
Désaltérant, rafraîchissant et légèrement astringent
FLEUR : description et usages
Inflorescences portant de 4-10 fleurs. Pétales roses à rouges. Grand nombre d'étamines rouges. Bien voyantes, les fleurs sont plus ou moins cachées par le feuillage jusqu'à ce qu'elles tombent et forment un tapis coloré sur le sol.
Les fleurs peuvent être consommées en salade ou préparées en sirop.
FEUILLES : description et usages
Feuillage persistant. Feuilles coriaces, vernissées.
Mâchez une feuilles crue et avalez le jus en apéritif
Faites bouillir quatre à cinq feuilles dans un litre d'eau et buvez sans sucre. C'est très efficace contre l'acné infectée. Avec ce qui reste le lendemain de la décoction, lavez les boutons avec un tampon de coton et laissez sécher. Vous pouvez aussi, avec cette macération, nettoyer des plaies purulentes.
Faites infuser une poignée de feuilles dans une grande bassine d'eau bouillante et baignez-en un enfant atteint d'urticaire ou de démangeaisons cutanées dues à une intoxication alimentaire.
Une infusion très concentrée, prise en boisson, est un excellent antidiarrhéique. Mais dès que l'indisposition est arrêtée, arrêtez aussi le traitement, ne le prolongez pas sous peine d'une constipation grave.
En médecine indigène, on utilise les feuilles à l'intérieur dans les bronchites, la leucorrhée, les infections de la bouche, et à l'extérieur pour soigner les angines, les plaies infectée. Dans le traitement des angines avec stomatite, on prend de préférence les feuilles portant des galles
Apéritive : la feuille crue mâchée
Fébrifuge : les feuilles soulagent la fièvre
Anti-diarrhéique : l'infusion très concentrée de feuilles
Dépurative, diurétique et légèrement laxative : l'infusion de feuilles
Antimicrobienne
En usage interne, les feuilles et l'écorce traiteraient la constipation, la toux, les bronchites, le manque d'appétit, la gonorrhée et les urines jaunes
Les feuilles portant des galles servent dans le traitement des angines avec stomatite.
En Nouvelle-Calédonie, les feuilles chauffées sont posées sur les furoncles.
On emploie l'infusion d'une poignée de feuilles dans deux litres d'eau, en application locale ou en bain, contre l'urticaire et les démangeaisons cutanées.
À Fidji, le liquide extrait des feuilles pilées est appliqué sur les inflammations oculaires.
La décoction de feuilles est donnée aux enfants contre les affections buccales.
En Kanaky, la décoction de feuilles traite la diarrhée.
On prend une infusion de 4 à 5 feuilles dans un litre d'eau pour soigner l'acné. La décoction de l'écorce serait plus efficace.
À Lifou, selon la grand-mère de Jacques : pour nettoyer le sang (éviter les furoncles et autre désagréments dus à l'accumulation des toxines dans l'organisme), une à deux fois par an, on absorbe pendant plusieurs jours de suite, une infusion de 25 feuilles dans 2 litres d'eau bouillante pendant 10 minutes. Renouveler la tisane chaque jour. À partir de 5-6 ans pour les enfants.
Aux Samoa, l'infusion d'écorce ou de feuilles est prise contre la toux et les infections buccales.
ÉCORCE : description et usages
Grattez une poignée d'écorce après avoir ôté la partie superficielle de la face externe. Faites macérer cinq minutes dans un bol d'eau froide et buvez le liquide de macération. C'est un bon dépuratif qui s'emploie contre la gratte mais aussi en laxatif et pour lutter contre une intoxication généralisée.
Préparez l'écorce de la même façon et faites bouillir puis filtrez et buvez. C'est peut-être plus efficace contre l'acné que la décoction de feuilles. On a soigné ainsi des furonculoses envahissantes et rebelles.
Vous pouvez utiliser la même recette en bains de bouche.
Tonique : l'écorce est réputée comme tonique général
Antidiabétique : la décoction de l'écorce broyée
L'écorce entre dans le composition de la purge des jeunes filles au moment de la puberté
antimicrobienne
En usage interne, les feuilles et l'écorce traiteraient la constipation, la toux, les bronchites, le manque d'appétit, la gonorrhée et les urines jaunes
L'infusion d'écorce soigne les affections de la bouche
L'écorce traite les maux de gorge et les feuilles, certaines maladies cutanées
Astringente : en usage externe, l'écorce traite les aphtes, l'eczéma et les plaies purulentes
L'écorce traite les aphtes des enfants
La décoction de l'écorce interne est utilisée en bain de bouche contre l'inflammation des gencives ou en gargarisme contre la toux.
La macération d'une poignée d'écorce traite la gratte et les furonculoses.
En Polynésie, l'infusion d'écorce traite les maladies vénériennes, la tuberculose, les problèmes digestifs et sert comme purgatif. À Tonga, l'infusion d'écorce traite les maux d'estomac, les douleurs abdominales, la toux et la constipation. Aux Samoa, l'infusion d'écorce ou de feuilles est prise contre la toux et les infections buccales.
À Hawaï, le jus extrait de l'écorce pilée est administré contre les maux de gorge et la bronchite.
À Fidji, la décoction de l'écorce broyée traite le diabète, le cancer, la gonorrhée, les enflures d'estomac après l'accouchement, les maux de gorge et le muguet. La même décoction est administrée comme tonique aux convalescents ou prise 3 fois par jour contre la grippe.
TIGES : description et usages
Le liquide extrait des tiges écrasées traite la toux, le muguet et les douleurs profondes dans les os.
La macération des tiges pilées, avec celles de Syzygium neurocalix et de Maesa tabacifolia traiterait les kystes cancéreux.
Exigences, plantation et entretien
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Multiplication
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Principaux ravageurs et méthodes de lutte
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