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Aleurites moluccana (Bancoulier)

Aleurites moluccana (Bancoulier)

Aleurites moluccana (Bancoulier)

Mis à jour le 13/03/2023
Aleurites moluccana (Bancoulier)
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    • Identité

      Nom scientifique
      Famille
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      Statut Biogéographique
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      Origine géographique
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      Distribution géographique
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      Noms Kanak
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      Autres noms communs
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      Milieu naturel d'origine
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      Statut IUCN
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    • Description

      Type de plante
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      Durée de vie
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      Hauteur à maturité
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    • Conduite culturale

      Type de sol
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      Pollinisation
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      Croissance
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      Entretien / Soins
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      Exposition au soleil
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      Besoin en eau
       
       
       
       
       
      Résistance à la sécheresse
       
       
       
       
       
    • Saisonnalité

      Floraison
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      Mai
      Juin
      Juil
      A
      Sep
      Oct
      Nov
      Déc
      Fruits
      Jan
      Fév
      Mar
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      Mai
      Juin
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      Taille
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    Généralités

    Aleurites moluccana est un arbre de la famille des Euphorbiacées. Il peut atteindre 25 m de hauteur et s'appelle communément le bancoulier ou bancoule (3).

    C'est un arbre originaire de la péninsule Indo-Malaise. Son introduction dans toutes les îles du Pacifique est ancienne. Il pousse dans une large gamme d'habitats tropicaux et subtropicaux secs ou humides. C'est l'arbre officiel de l'état d'Hawaii (où on l'appelle le Kukui) en raison de ses nombreuses utilisations traditionnelles et de son rôle dans les écosystèmes (4).

    En Nouvelle-Caléonie, il est largement répandu (3) et commun vers 500 m d'altitude sur toute la côte ouest, le long de routes transversales. En septembre, les bancouliers parsèment de taches claires les pentes montagneuses (1).

    Le ver de Bancoule, une grosse larve de Coléoptère qui prospère à l'intérieur des vieilles souches de bancoulier, consommé cru sans la tête ou frit, est une attraction gastronomique prisée des Calédoniens et Calédoniennes. 

    Allure générale

    • Les jeunes feuilles de ce grand arbre sont découpées en forme d'étoiles. En vieillissant, les feuilles prennent une forme ovale. Il existe dans le nord une variété à feuilles étroites et longues.
    • À la base des feuilles, là où s'attache le pétiole, vous pouvez remarquer deux protubérances brunes qui sont des glandes caractéristiques des Euphorbiacées.
    • Le bancoulier produit des noix portées par paires dans des coques vertes.

    Usages dans la culture kanak

    • Les fruits du pommier kanak sont offerts aux ancêtres ;
    • Pour lever un interdit à Houaïlou et Hienghène, de l'eau est aspergée à l'aide d'un filtre dans lequel est enveloppée l'écorce de l'arbre (5).

    Autres usages

    • Alimentation : les noix de bancoule se mangent crues ou légèrement grillées, mais il ne faut pas en abuser car elles sont fortement purgatives (1) ;
    • Éclairage : en Polynésie, les graines et l'huile étaient brûlées pour l'éclairage. La traduction anglaise du bancoulier est "Candlenut" ou "Candleberry" qui signifie littéralement "noix bougie" ou "baie bougie".
    • Ornementation et services écologiques : le bancoulier est un bel arbre d'ombrage. Dans les systèmes agricoles, il peut servir comme brise-vent, comme arbre d'ombrage ou pour stabiliser les sols.
    • Colorant : les teintures extraites des différentes parties de la plante étaient utilisées pour colorer les tissus tapa et les canoës, ainsi que pour le tatouage (4).
    • De nombreuses parties de la plante, y compris les graines, les feuilles, les fleurs et l'écorce, étaient utilisées dans la médecine traditionnelle. La prudence est de mise lors de l'utilisation de la plante à des fins médicinales ou pour la consommation, car toutes les parties de l'arbre sont toxiques. Aujourd'hui, en plus de ses utilisations traditionnelles, le kukui a trouvé des utilisations commerciales, notamment dans l'industrie cosmétique.

     

    Saisonnalité

    • Fructification : Au début de l'année, le bancoulier produit des noix.

    Précautions

    Avant tout usage de plante médicinale, lisez attentivement la fiche Agripédia "Précautions d'usage des plantes médicinales", car certaines plantes sont toxiques, même à faible dose et un mauvais usage pourrait mettre votre santé en danger.

    Quelques règles de bon sens :

    • L'utilisation des remèdes présentés dans nos fiches ne se substituent aucunement à un avis médical ;
    • En cas de symptômes persistants ou anormaux, consultez un professionnel de santé ;
    • N'utilisez pas une plante quand vous avez un doute sur son identification botanique ou alors demandez une identification formelle à quelqu'un de votre entourage qui s'y connait vraiment, un botaniste, un tradithérapeute, un herboriste ou un pharmacien.

    NOIX : description et usages

    Usages médicinaux des noix en Nouvelle-Calédonie

    • Émétique et purgatif : l'effet est obtenu avec 3 ou 4 noix seulement (2). La torréfaction (griller) atténue fortement cette propriété et permet de consommer sans inconvénient une dizaine de noix (2)

    ÉCORCE : description et usages

    Usages médicinaux de l'écorce en Nouvelle-Calédonie

    • Diurétique et effets drainants (1)

    Usages médicinaux de l'écorce en Polynésie

    • En cas de blessures par le corail, l'écorce est râpée et appliquée sur la plaie. Si la plaie est infectée, il faut malaxer l'écorce râpée avec du lait de coco jusqu'à obtenir une sorte de crème de couleur rosée pour en faire des compresses. Cette pommade est bonne aussi pour l'eczéma et les dermatoses surinfectées (gale) (1)
    • Aphtes : le filtrat d'écorce râpée dans de l'eau tiède les cicatrise (1)
    • Maux de gorge : les maux de gorge de toute nature, les angines sont rapidement calmés par une macération d'écorce moyenne cans l'eau de coco. Il est recommandé de faire 2 gargarismes à 2 heures d'intervalle puis d'absorber la liquide restant après une heure (2)

    Exigences, plantation et entretien

    xxx

    Multiplication

    xxx

    Principaux ravageurs et méthode de lutte

    xxx

    Sources

    • (1) Bourret D., ORSTOM/IRD, 1981. Bonnes plantes de Nouvelle-Calédonie et des Loyauté. Les éditions du lagon, p 21-23
    • (2) P. Pétard, 2019. Plantes utiles de Polynésie ra'au tahiti, éditions Haere Pô - p 195-198
    • (3) Endemia.nc : Aleurites moluccana (L.) Willd. Consulté le 13.03.23

    Référent / Contact

    Édouard Hnawia
    Ethnopharmacologue
    Institut de recherche pour le développement
    Mis à jour le 22/12/2024
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