Identification et traçabilité des porcins

• Disposer d'un suivi technique et économique de l'élevage afin d'optimiser les performances et identifier des points d'amélioration.
• Réaliser le suivi sanitaire de chaque animal avec un enregistrement des traitements (cf. registre d’élevage et bilan sanitaire d’élevage).
• Tracer toute la chaine de production, ou traçabilité, de la viande commercialisée. 

• Tout animal qui part de son exploitation de naissance pour être engraissé dans une autre exploitation.
• Tout animal qui quitte une exploitation d’élevage pour l’abattoir.

Pour les porcs destinés à l'engraissement, Il est conseillé de réaliser les marquages au moins 3 semaines avant leurs départs. Cela permet la résorption d’éventuels hématomes.

L’identification peut être réalisée selon 3 méthodes :

• Le tatouage
• La pose d'une boucle auriculaire
• La frappe
• La puce électronique individuelle (dispositif coûteux)

Il est plus facile de tatouer les porcelets lorsqu’ils sont sous leur mère. Ils sont plus facilement manipulables et la mère amoindrit le stress.

Le marquage est réalisé à un endroit spécifique, afin d'indiquer la destination de l'animal :

• à l’oreille pour les porcelets quittant leur exploitation de naissance vers un autre site d’élevage pour y être engraissés.
• à l’arrière de l’épaule pour les porcs destinés à l’abattoir (porcs en fin d’engraissement).
• à l’oreille pour les porcelets directement destinés à l’abattoir et ne pouvant être tatoués à l’épaule (animaux pas assez conformés et risque d’hématomes).

En Nouvelle-Calédonie, l’indicatif de marquage est constitué d’une combinaison unique et propre à chaque exploitation. Il est constitué de deux lettres et deux chiffres.

Par exemple, le tatouage M7B012 d'un reproducteur signifie :

• M : animal issu de l'élevage MARTIN
• 7 : année de l'animal dans une décennie donnée (ex: 2017)
• B : mois de naissance (A : janvier, B : févier...)
• 012 : rang de naissance dans le mois au sein de l'élevage en question

Les porcins reproducteurs sont identifiés individuellement dans l’exploitation de naissance et peuvent circuler ensuite d’une exploitation à une autre sans nouvelle identification.

Le numéro d’identification individuelle est de la responsabilité de l’éleveur. Il a le choix d’apposer un tatouage comme les élevages de sélection ou d’y mettre une boucle à chaque oreille avec un numéros intègre.

Les reproducteurs doivent être identifiés par l’indicatif de marquage de leur dernier site de détention avant le départ pour l’abattoir, comme les porcs de boucherie (tatouage à l’épaule).