Charançon du manguier

Le charançon du manguier Sternochetus mangiferae est un insecte appartenant à l'ordre des Coléoptères et à la famille des Curculionidae. 

Originaire de l’Inde, comme sa plante hôte le manguier, ce charançon est aujourd’hui présent dans tous les pays producteurs de mangues à l’exception du Sud de l’Amérique du Sud et de l’Europe. Il est présent en Nouvelle-Calédonie depuis les années 1950.

• Manguier

Organes attaqués

• Noyaux

Aucun symptôme externe n'est apparent.

Adultes

• Petit charançon trapu
• Taille : 6 à 9 mm de long
• Couleur : brun foncé avec des taches plus claires.

Larve

• Apode
• Couleur : blanche avec une tête brune bien différenciée

Nymphe

• Couleur : blanche puis devient brune avec l’âge

Régime alimentaire : monophage

Les adultes ne sont actifs que pendant la floraison des manguiers. La femelle réalise des entailles dans les jeunes fruits tout juste noués, dans lesquels elle dépose les œufs. L’entaille se cicatrise et devient invisible.

Après l’éclosion, les larves se déplacent dans la pulpe et pénètrent dans le noyau. Là elle s'y nourrissent tout au long de leur développement. La nymphose se déroule dans le noyau, d’où émerge l’adulte. Le cycle complet dure de 40 à 50 jours.

Il est difficile d'obtenir des noyaux de mangues sains dans le cadre des pépinières infectées Il peut aussi être un frein aux exportations vers des pays qui en seraient indemnes.

• Ramassez et détruisez les mangues tombées deux fois par semaine pour diminuer les populations
• Utilisez des colliers englués

Les produits phytosanitaires à usages agricoles (PPUA) contiennent des substances toxiques pour la santé humaine et pour l'environnement (sol, eau). Ils favorisent également l'émergence de bioagresseurs résistants qui rendent la lutte chimique de moins en moins efficace. Leur usage est règlementé.

Avant tout usage, vous devez vous référer à la liste des produits homologués par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et prendre conseil auprès d'un professionnel.

Pour neutraliser ce ravageur :

• Des travaux indiens ont montré que trois traitements insecticides (avec des substances actives classiques) correctement appliqués aux stades “floraison”, “nouaison” et “petit fruit”, apportent un contrôle proche de 100 %.