Mouche de la goyave
Mouche de la goyave
La mouche de la goyave Bactrocera psidii est un ravageur de la goyave mais aussi d'autres fruits.
Généralités
La mouche de la goyave, Bactrocera psidii, appartient à l'ordre des Diptères et à la famille des Tephritidae.
C'est une espèce endémique à la Nouvelle-Calédonie.
B. psidii est la deuxième en terme de nombre de mouches capturées dans le réseau de piégeage de surveillance après la Mouche du Queensland.
Plantes cibles
- Goyavier
- Manguier
- Papayer
- Passiflores
- Pêcher
Symptômes et dégâts
Organes attaqués
- Fruits
Dégâts
- Destruction ou dépréciation des fruits, les rendant non commercialisables et impropres à la consommation
Description du ravageur
Adultes
- Thorax et abdomen : noir brillant
- Scutellum : jaune vif
- Taille moyenne : 6 mm
Œufs
- Blanc crémeux
- Taille : 1 mm
Régime alimentaire : Polyphage
Cycle de vie de la mouche de la goyave
- Stade œuf : 2 jours
- 1er stade larvaire : 3 jours
- 2ème stade larvaire : 4 jours
- 3ème stade larvaire : 11 jours
- Stade pupal : 7 jours
Le cycle dure 16 jours.
Impact économique : GRAND
Elle est économiquement dangereuse et c'est aussi une espèce de quarantaine pour les exportations.
Méthodes de lutte agroécologiques
A compléter.
Traitements phytopharmaceutiques
Les produits phytosanitaires à usages agricoles (PPUA) contiennent des substances toxiques pour la santé humaine et pour l'environnement (sol, eau). Ils favorisent également l'émergence de bioagresseurs résistants qui rendent la lutte chimique de moins en moins efficace. Leur usage est règlementé.
Avant tout usage, vous devez vous référer à la liste des produits homologués par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et prendre conseil auprès d'un professionnel.
Pour neutraliser ce ravageur :
Voir les traitement contre les mouches des fruits et la mouche du Queensland. Les mâles de la mouche de la goyage sont attirés par le cue-lure.
Sources
- Livre : "Animaux nuisibles et utiles des jardins et vergers de Nouvelle-Calédonie", 200 pages, Janvier 2011.
Auteurs
Publication originale : Janvier 2011
- Christian MILLE, Institut agronomique néo-calédonien (IAC)