Mouche du fruit à pain
Mouche du fruit à pain
La mouche du fruit à pain Bactrocera umbrosa est le principal ravageur des fruits des jackiers et des fruits de l'arbre à pain.
Généralités
La mouche du fruit à pain Bactrocera umbrosa est un insecte qui appartient à l'ordre des diptères et à la famille des Tephritidae.
Cette mouche est présente en Nouvelle-Calédonie mais aussi en Asie orientale, en Micronésie et au Vanuatu.
Plantes cibles
- Arbre à pain
- Jackiers
- Cette espèce ne s’attaque qu’aux fruits des Artocarpus sp.
Symptômes et dégâts
Organes attaqués
- Fruits
Dégâts
- La destruction ou dépréciation des fruits les rend non commercialisables et impropres à la consommation
Description du ravageur
Adultes
- Taille : plus importante que celle des autres espèces, 7 mm de long pour une envergure de 16 mm.
- Thorax noir marqué de taches jaunes ; leur abdomen est brun clair marqué de taches brunes.
- Signes distinctifs : larges taches brunes qui ornent leurs ailes.
Régime alimentaire : monophage
Cycle de vie de la mouche du fruit à pain
Le cycle de cette espèce de la ponte des œufs de génération 1 à la ponte des œufs de génération 2 dure de 30 à 100 jours (conditions d’élevage en laboratoire). Malgré de nombreux essais, son élevage a été très difficile à maintenir en conditions contrôlées.
Impact économique : GRAND
C'est le principal ravageur des fruits des jackiers et des arbres à pain.
Méthodes de lutte agroécologiques
A compléter.
Traitements phytopharmaceutiques
Les produits phytosanitaires à usages agricoles (PPUA) contiennent des substances toxiques pour la santé humaine et pour l'environnement (sol, eau). Ils favorisent également l'émergence de bioagresseurs résistants qui rendent la lutte chimique de moins en moins efficace. Leur usage est règlementé.
Avant tout usage, vous devez vous référer à la liste des produits homologués par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et prendre conseil auprès d'un professionnel.
Pour neutraliser ce ravageur :
Réaliser des traitements par tache en utilisant un attractif alimentaire (hydrolysat de protéines) associé à un insecticide (malathion ou fenthion). Les mâles de cette espèce sont attirés par le méthyl-eugénol. Des plaquettes BactroMAT- METM ou Amulet-METM appâtées au méthyl-eugénol existent pour détruire les mâles de cette espèce.
Sources
- Livre : "Animaux nuisibles et utiles des jardins et vergers de Nouvelle-Calédonie", 200 pages, Janvier 2011.
Auteurs
Publication originale : Janvier 2011
- Christian MILLE, Institut agronomique néo-calédonien (IAC)