Thrips jaune du théier
Thrips jaune du théier
Le Thrips jaune du théier Scirtothrips dorsalis est un ravageur nuisible pour divers espèces d'arbres fruitiers de Nouvelle-Calédonie.
Généralités
Le thrips jaune du théier Scirtothrips dorsalis est un insecte appartenant à l'ordre des Thysanoptères et à la famille des Thripidae.
Cette espèce est présente en Afrique, dans le Sud-Est de l'Asie, dans l’Est de l’Australie (Queensland et Nord du New South Wales) et aux États-Unis (Californie, Floride et Hawaii).
Plantes cibles
- Agrumes
- Litchi
- Manguier
Symptômes et dégâts
Organes attaqués
- Feuilles
Dégâts
- Déformations et enroulement des feuilles
- Les décolorations, identiques à celles d’une infection virale, sont dues à la salive toxique des thrips
- Le feuillage et les branches se dessèchent et meurent
Description du ravageur
Adultes
- Couleur : orange à jaune
- Taille : 1,5 mm de long
- Dotés de 2 paires d’ailes de teinte foncée frangées de longues soies.
Régime alimentaire : Polyphage
Cycle de vie du thrips jaune du théier
Les œufs de 0,3 mm sont déposés isolément sur les tissus jeunes des feuilles le long des nervures principales.
Deux stades larvaires se succèdent suivi du stade pré-pupal. Un stade pupal précède le stade adulte.
Le cycle complet dure environ cinq semaines. Six générations se succèdent dans l’année.
Méthodes de lutte agroécologiques
A compléter.
Traitements phytopharmaceutiques
Les produits phytosanitaires à usages agricoles (PPUA) contiennent des substances toxiques pour la santé humaine et pour l'environnement (sol, eau). Ils favorisent également l'émergence de bioagresseurs résistants qui rendent la lutte chimique de moins en moins efficace. Leur usage est règlementé.
Avant tout usage, vous devez vous référer à la liste des produits homologués par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et prendre conseil auprès d'un professionnel.
Sources
- Livre : "Animaux nuisibles et utiles des jardins et vergers de Nouvelle-Calédonie", 200 pages, Janvier 2011.
Auteurs
Publication originale : Janvier 2011
- Christian MILLE, Institut agronomique néo-calédonien (IAC)