• Bovins
• Ovins
• Caprins
• Porcs
• Chevaux

Les espèces de strongyloïdes varient selon l'hôte. En Nouvelle-Calédonie, l'espèce pouvant contaminer le chien et l'Homme n'a pas été observé. 

Ces vers se développent au niveau de l'intestin grêle.

Les strongyloïdes sont fréquemment observés sur les hôtes mentionnés ci-dessus en Nouvelle-Calédonie.

Les individus les plus sensibles sont les veaux et poulains de 4 jours à 6 mois.

Symptômes d'une infestation par Strongyloides spp.

• Toux sèche en début d'évolution, cependant elle passe souvent inaperçue
• Diarrhée intense de couleur gris-vert. Elle peut être intermittente et contenir du mucus et du sang.
• Fièvre
• Anémie
• Déshydratation

La mortalité est rare.

Symptômes d'une surinfections

• Diarrhée virale ou bactérienne chez les plus jeunes
• Coccidiose chez les sujets un peu plus âgés.

• Lésions pulmonaires à cause de la migration des larves
• Lors d’infestations massives, des pétéchies et des ecchymoses du duodenum et du jejunum sont possibles.

Etant donné la rapidité du cycle de développement, la coproscopie est utile dès les premières suspicions pour confirmer l’infestation et mettre en place les traitements.

Œufs

• Taille : petite 50 x 30 μm
• Forme quadrangulaire, à bords parallèles
• Coque mince
• Couleur claire
• Contenant généralement une larve

Larves L3

• Taille moyenne 600 μm de long
• Très minces
• Pas de gaine
• Cellules intestinales pas distinctes
• Queue de la larve bifide

Adultes

• Taille : 3,5 à 6 mm de long et 0,05 mm de large
• Localisés dans lintestin grêle
• Se nourrissent de sang (hématophages)

Ces parasites ont un cycle biologique particulier.

Les femelles adultes, implantées dans la muqueuse digestive, peuvent produire des œufs sans accouplement. Les œufs sont émis dans la lumière intestinale et les larves commencent à s’y former avant d’être libérées dans le milieu extérieur.

Une fois dans l'environnement, les œufs éclosent rapidement. La larve L1 mue en larves L2 puis L3 (stade infestant) en 24 à 48h. Les L3 sont peu résistantes dans le milieu extérieur et ont besoin d’humidité pour survivre. Les animaux sont contaminés en ingérant les larves L3. Les larves peuvent aussi passer à travers la peau. Elles peuvent aussi passer la barrière placentaire avant la naissance ou contaminer les animaux via le colostrum.

Lorsque les conditions sont favorables (environnement chaud et humide), les larves peuvent évoluer jusqu’au stade L4 puis donner des adultes. Une reproduction sexuée est alors possible, qui donnera naissance à une nouvelle génération d’œufs qui évolueront en L3.

Lorsque les larves L3 pénètrent par voie transcutanée, elles gagnent le cœur droit par voie lymphatique et sanguine (veine cave). Les larves ingérées migrent elles aussi au cœur droit, mais en passant par la muqueuse buccale ou œsophagienne. Ces larves quittent le cœur et atteignent les poumons où a lieu une mue. Les larves L4 issues de cette mue sont dégluties et se fixent dans l'intestin grêle. Une dernière mue permet l'obtention du stade L5 précédant le stade adulte proprement dit. Seules les femelles parthénogénétiques sont présentes chez l'hôte parasité.

Période pré-patente : 10 jours

Évitez de faire pâturer les animaux dans les zones les plus humides

Le seuil de traitement est de plus de 500 œufs par gramme de fèces (technique de Mac Master).

Ces parasites peuvent être éliminés par des traitements vermifuges de type :

• Lévamisole
• Lactones macrocycliques