Thespesia populnea
Thespesia populnea
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Identité
Nom scientifiqueThespesia populneaFamilleMalvaceaeStatut BiogéographiquePlante indigèneOrigine géographique--Distribution géographiqueIndo-PacifiqueNoms KanakIhngaihngae (Maré)Pekârû (Canala)Autres noms communs--Milieu naturel d'origineLittoralStatut IUCNPréocupation mineure (LC)
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Description
Type de planteArbreFormeBuissonnantFeuillagePersistantCouleur des feuillesVertCouleur des fleursJauneDurée de viePluriannuelleHauteur à maturitéPlus de 5 mRecouvrement à maturitéEntre 50 cm et 2 mSystème racinairePeu développéIntérêt ornementalFleursFeuillage
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Conduite culturale
MultiplicationSemisBouturageOù planter ?En potExtérieurPleine terreType de sol--Substrat pots/plantsPumicePerliteTourbeDurée d'élevage en pépinièreLonguePollinisation--CroissanceModéréeEntretien / SoinsFacileExposition au soleilSoleilBesoin en eauRésistance à la sécheresse
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Santé
Résistance aux ravageursRésistance aux maladiesPrincipaux ravageursPunaisesPrincipales maladies--
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Usage & vertus
Aménagement paysager--Autre usage--
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Saisonnalité
FloraisonFruitsTaille
Généralités
Thespesia populnea est une espèce indigène à la Nouvelle-Calédonie. Elle appartient à la famille des Malvaceae. Thespesia populnea est présent dans les régions côtières depuis l’Afrique de l’Est, jusqu’à l’Asie du Sud-Est et dans le Pacifique. Planté et naturalisé, il se retrouve dans toutes les régions tropicales du monde.
En Nouvelle-Calédonie, cette espèce se rencontre naturellement sur le littoral, à basse altitude, mais est aussi plantée en dehors de son milieu d'origine.
Thespesia populnea est surnommé "bois de rose d'Océanie", en raison de l’odeur de rose de la sciure du bois.
Outre son intérêt ornemental, le bois de rose d’Océanie est utilisé en sculpture et menuiserie, comme colorant naturel et comme plante médicinale. T. populnea était par ailleurs déjà cultivé en 1883 dans les Etablissements de Koé.
Usages ou aménagements paysagers
Thespesia populnea est une espèce résistante aux embruns. Elle est donc souvent utilisée en zones côtières, le long des côtes, notamment pour la protection contre l'érosion. Elle est utilisée en :
- arbre d'ornement
- arbre d'ombrage
- arbre d'alignement
- haies vives
Description de la plante adulte
Allure générale
- C'est un arbuste à arbre de 2 à parfois plus de 20 m de hauteur
- Le diamètre du tronc peut être de 80 cm
- L'écorce est rugueuse et noirâtre
- Le bois est légèrement rosé
- Le bois dégage une odeur poivrée qui disparaît avec le temps
Feuilles
- Vertes
- Simples
- Cordées
- Alternes
- Comestibles quand elles sont jeunes
Fleurs
- Les fleurs sont solitaires et éphémères
- La couleur de la corolle peut varier entre des teintes de blanches à jaunes et violettes à roses en fonction de la maturité de la fleur
- Les fleurs sont comestibles
Calendrier de la floraison
Floraison
- La floraison peut avoir lieu toute l'année
- Pics entre décembre et mai
Exigences, plantation et entretien
Exposition
- Plein soleil : les plantes en plein soleil sont nettement plus trapus et florifères que celles plantées à mi-ombre
- Adapté aux conditions du bord de mer
- Grande tolérance aux embruns
Sol
- Préfère les sols drainants et au pH neutre
Irrigation
- Modérée, normale
Entretien
- En fonction de l'utilisation souhaitée, adaptez une conduite (notamment la taille de formation) spécifique
Multiplication
Par semis
- Pas de prétraitement nécessaire, mais vous pouvez scarifier mécaniquement les graines pour améliorer le pourcentage et la vitesse de germination
- Scarifiez le côté renflé de la graine
- La germination commence dès le 8ème jour et s'étale sur 9 semaines
- Les plantes atteignent une quinzaine de centimètres en 3 mois
Thespesia populnea est cultivé dans de nombreux pays. La germination est relativement simple, puisque sans prétraitement le taux de germination peut atteindre quasiment 80%, celle-ci débutant dès le huitième jour et s’étalant sur 9 semaines. Il est seulement conseillé de réaliser une scarification du côté renflé de la graine. Les plantes atteignent alors une quinzaine de centimètres en 3 mois.
Par bouturage
- Prélevez des boutures de têtes ou tronçons herbacées ou semi-ligneux d'environ 10 cm
La multiplication par voie végétative est aussi couramment utilisée, certains allant même jusqu’à planter directement en champ des boutures de 2 mètres de long pour 10 centimètres de diamètre. Les boutures de racines ainsi que le marcottage aérien ont aussi été testés avec succès. Toutefois, on utilise plus couramment des boutures classiques d’une dizaine de centimètres, sur un matériel herbacé à semi-ligneux. Des essais ont été mis en place à la SRA de Saint-Louis. Plusieurs hormones ont été testées, et les meilleurs résultats sont obtenus avec l’AIB 1% et le gel Clonex. Le temps d’enracinement est de l’ordre d’un mois et demi. Le pourcentage d’enracinement n’a pas été à la hauteur des attentes, seulement 10%, mais cela peut s’expliquer par la saison de collecte (juillet) ainsi que par l’influence d’un clone en « arrêt végétatif » au moment de la collecte. Il est fort probable que des boutures réalisées sur d’autres clones, ou bien prélevées directement sur les plantes mères cultivées et en pleine croissance, s’enracinent plus facilement.
La germination des graines est relativement simple, puisque sans prétraitement le taux de germination peut atteindre quasiment 80%, celle-ci débutant dès le 8ème jour et s'étalant sur 9 semaines. Des essais réalisés en Nouvelle-Calédonie ont montré qu'une scarification mécanique des graines améliorait le pourcentage et la vitesse de germination. La multiplication par voie végétative est aussi couramment utilisée, certains allant même jusqu'à planter directement en champ des boutures de 2 mètres de long pour 10 cm de diamètre. Les boutures de racines ainsi que le marcottage aérien ont aussi été testés avec succès. Toutefois, on utilise plus couramment des boutures classiques d'une dizaines de cm, sur un matériel herbacé à semi-ligneux. Le bouturage du bois de rose est donc possible mais requiert une certaine expérience pour obtenir des résultats satisfaisants en moins de 2 mois.
Élevage en pépinière
Après un mois et demi d’enracinement, les boutures sont rempotées pour la première fois dans des godets de 7x7x6,2 dans un substrat composé de 1/2 perlite et 1/2 tourbe. La vitesse de croissance étant rapide, un rempotage en pot de 3 litres est possible au bout de trois à cinq mois, dans un substrat composé cette fois de 1/2 pumice et 1/2 tourbe. En ce qui concerne la fertilisation, l’engrais Osmocote 15-8-10 a été utilisé dans les substrats à raison de 1,5kg/m3 . En conservant ces mêmes caractéristiques de substrat et d’engrais, les plantes sont rempotées pour la troisième fois dans des pots de 7,5 litres à l’âge de dix mois environ. A la SRA de SaintLouis, plusieurs plantes âgées d’un peu moins d’un an ont été intégrées dans un massif, où leur croissance a été très bonne. Elles atteignent à l’âge d’un an et demi une hauteur d’environ 2,50m. Concernant les plantes du même âge restées en pots, elles ont été rempotées en pots de 10 litres.
En pépinière, le bois de rose se cultive facilement, et sa croissance est relativement rapide. À partir de semis, les plantes atteignent alors une quinzaine de centimètres en 3 mois. À partir de boutures, il est possible d'obtenir des plantes florifères de 2,5 mètres de hauteur en 18 mois. Des pincements sont utiles pour former les jeunes plants et obtenir un port harmonieux en fonction de l'utilisation ultérieure souhaitée.
Santé du végétal
Thespesia populnea est parfois attaqué par la punaise arlequin (Tectoris diopthalmus). Sur des plantes stressées, une attaque de type psylles a été observée. Sous réserve d'identification formelle, il pourrait s'agir de Mesohomotoma hisbici.
Thespesia populnea est connu comme étant l'hôte de certains ravageurs, notamment de la punaise arlequin (Tectocoris diophthalmus) qui provoque des déformations et nécroses sur les jeunes pousses. Sur des plantes stressées, une attaque de type psylles a également été observée. Sous réserve d'identification formelle, il pourrait s'agir de Mesohomotoma hisbici.
Sources
- Friday J.B. et Okano D. 2006. Thespesia populnea (milo), ver. 2.1. In: Elevitch, C.R. (ed.). Species Profiles for Pacific Island Agroforestry. Permanent Agriculture Resources (PAR), Hawai‘i.
- Guillaumin A. 1921. Contributions à la flore de la Nouvelle-Calédonie, XXXV. Graines de la collection du laboratoire de culture. Bulletin du Muséum d’histoire naturelle 27 : 257- 259.
- Mille C. 2012. Communication personnelle.
- Perret V. 1883. Catalogue de plantes utiles et d’ornement réunies dans les pépinières, jardins et cultures d’essai de l’établissement de Koé (Nouvelle-Calédonie). Journal de la société centrale d’horticulture de France 5 : 334-338.
- Virot R. 1951. Les plantes indigènes utiles de la Nouvelle-Calédonie. Revue internationale de botanique appliquée et d’agriculture tropicale 31 : 120-131.
Auteurs
H. Udo, G. Gâteblé, J. Ounémoa, mars 2012