Le genre Xanthostemon en Nouvelle-Calédonie est représenté par 19 espèces toutes endémiques. C’est un genre présentant plusieurs espèces à potentiel ornemental élevé. En Australie, quelques espèces font actuellement l’objet de tentatives de valorisations horticoles (notamment X. chrysantha et X. verticillatus).

Xanthostemon myrtifolius est un arbuste pouvant atteindre 2 à 3 mètres de hauteur maximale en milieu naturel. Cette espèce possède un port plus intéressant mais des fleurs plus petites et moins colorées que l’espèce sympatrique X. aurantiacus avec laquelle elle semble s’hybrider naturellement. La répartition géographique de X. myrtifolius se limite essentiellement à la partie méridionale du massif ultrabsasique du sud, en maquis et en bord de rivière.

La floraison de cette espèce peut avoir lieu toute l’année en milieux naturel et cultivé mais les pics de floraison sont observés entre novembre et mai. Ces petites fleurs éphémères à dominance jaune et teintées de rose ainsi que son port sont l’attrait principal de cette plante.

Xanthostemon myrtifolius est une espèce endémique des maquis miniers, notamment rivulaires, du sud de la Grande Terre, en dessous d'une ligne Dumbéa/Thio. elle a été récoltée entre 10 et près de 800 mètres d'altitude et il s'agit d'une espèce protégée en province Nord. 

Cet arbuste à port en boule pourra être avantageusement valorisé par les pépiniéristes et jardineries comme plante en pot fleurie à destination des balcons, terrasses et autres jardinières. Des utilisations en isolé, en rocailles voire en massifs peuvent être envisagées mais il faudra tenir compte de son faible développement et ne pas l’associer à des plantes ayant une croissance trop rapide ainsi que d’assurer un désherbage régulier. Une exposition en plein soleil convient parfaitement à cette espèce même si elle supporte aussi un peu d’ombrage. Les aménagements irrigués régulièrement conviendront le mieux, même si X. myrtifolius pourra supporter des périodes de relative sécheresse.

Cet arbuste à port en boule pourra être avantageusement valorisé par les pépiniéristes et jardineries comme plante en pot fleurie à destination des balcons, terrasses et autres jardinières. Des utilisations en isolé, en rocailles, en bordure de bassins voire en massifs peuvent être envisagées mais il faudra tenir compte de son faible développement et ne pas l'associer à des plantes ayant une croissance trop rapide ainsi qu'assurer d'un désherbage régulier.

Xanthostemon myrtifolius se présente comme un arbuste pouvant atteindre 2 à 3 mètres de hauteur maximale en milieu naturel. Ses petites fleurs éphémères à dominance jaune t teintées de rose, ainsi que son port sont l'attrait principal de cette plante. Cette espèce a déjà été considérée comme plante ornementale par le passé.

La floraison de cette espèce peut avoir lieu toute l'année en milieux naturels et cultivés mais les pics de floraison sont observés entre novembre et mai.

Une exposition en plein soleil convient parfaitement à cette espèce même si elle supporte aussi un peu d'ombrage. Les aménagements irrigués régulièrement conviendront le mieux, même si Xanthostemon myrtifolius pourra supporter des périodes de relative sécheresse. Il est préférable de planter les arbustes dans un endroit abrité des vents dominants.

La multiplication par bouturage de X. myrtifolius est relativement aisée en respectant les consignes suivantes : Prélever des têtes ou des tronçons de rameaux herbacés à semi-ligneux d’environ 5 cm de longueur. Les tests réalisés à la SRMH ont montré qu’avec une application d’hormone AIB à 0,3 % (Clonex), l’enracinement des boutures était excellent. Il est cependant fortement possible que certaines doses et hormones non testées puissent encore améliorer la rhizogénèse. Chez X. myrtifolius, l’enracinement est assez lent et nécessite entre 2 à près de 4 mois en saison fraîche.

La multiplication par bouturage de têtes ou de tronçons de rameaux herbacées à semi-ligneux d'environ 5 cm de longueur est relativement aisée. Elle nécessite cependant entre 2 et 4 mois pour un bon enracinement d'une grande majorité des boutures. 

En pépinière, cet arbuste se cultive facilement mais sa croissance est relativement lente. Deux à quatre mois après le bouturage, les jeunes plants sont empotés en godets de 7x7x6,2 ou de 0,75 litre. Un second rempotage est à effectuer 2 à 4 mois après dans un contenant de l’ordre de 1 à 1,5 litres. Bien que la vente puisse se faire à ce stade, un troisième rempotage, environ six mois après, en pots de 2,5 à 3 litres donnera une valeur ajoutée. Le substrat utilisé a consisté en 1/2 perlite / 1/2 tourbe brune lors du premier rempotage et 1/2 tourbe brune / 1/2 sable de carrière pour les rempotages suivants. Les pincements ne sont généralement pas nécessaires pour favoriser la ramification.

Côté fertilisation, X. myrtifolius s’est bien développé avec un engrais de type Osmocote 15-8-10 utilisé en mélange dans les substrats à raison de 1,5 kg/m³ . Il est conseillé de cultiver les plantes sous ombrière pour maximiser leur croissance et éventuellement de les mettre en plein soleil quelques mois avant la vente pour les endurcir.

En pépinière, X. myrtifolius a une croissance modérée compatible avec sa valorisation comme plante ornementale. Il est conseillé de cultiver les plantes sous ombrière pour maximiser leur croissance et éventuellement de les mettre en plein soleil quelques mois avant la vent pour les endurcir. Les plantes se ramifient naturellement sans pincement et la floraison peut intervenir quelques mois après le bouturage.

Nous n’avons pas observé de maladie d’origine cryptogamique d’incidence significative durant la culture. La pression des ravageurs est relativement faible mais nous avons cependant observé quelques attaques de cochenilles (vraisemblablement Rhizoecus cacticans) sur les racines. En massif, certaines plantes présentent des symptômes de carences que seules des analyses en laboratoire seront en mesure d’en identifier la cause.

Nous n'avons pas observé de maladie d'origine cryptogamique d'incidence significative durant la culture. La pression des ravageurs est relativement faible mais nous avons cependant observé quelques attaques de cochenilles (vraisemblablement Rhizoecus cacticans) sur les racines. En massif, certaines plantes présentent des chloroses difficiles à diagnostiquer sans des analyses en laboratoire.