Stigmaphyllon discolor
Stigmaphyllon discolor
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Identité
Nom scientifiqueStigmaphyllon discolorFamilleMalpighiaceaStatut BiogéographiquePlante indigèneOrigine géographiqueNouvelle-CalédonieDistribution géographiqueNouvelle-CalédonieNoms Kanak--Autres noms communs--Milieu naturel d'origineForêt sècheStatut IUCNNon évalué
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Description
Type de planteLianeFormeGrimpantFeuillagePersistantCouleur des feuillesVertCouleur des fleursJauneDurée de viePluriannuelleHauteur à maturitéPlus de 5 mRecouvrement à maturitéPlus de 5 mSystème racinairePeu développéIntérêt ornementalFleursFeuillage
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Conduite culturale
MultiplicationBouturageOù planter ?Pleine terreType de sol--Substrat pots/plantsPumicePerliteTourbeDurée d'élevage en pépinièreCourtePollinisationPar les insectesCroissanceRapideEntretien / SoinsFacileExposition au soleilSoleilBesoin en eauRésistance à la sécheresse
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Santé
Résistance aux ravageursRésistance aux maladiesPrincipaux ravageurs--Principales maladies--
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Usage & vertus
Aménagement paysagerGrimpanteAutre usage--
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Saisonnalité
FloraisonFruitsTaille
Présentation
Le genre Stigmaphyllon encore récemment appelé Ryssopterys, est représenté par 8 espèces, dont 5 endémiques à la Nouvelle-Calédonie. En dehors de la Nouvelle-Calédonie, une espèce, Stigmaphyllon ciliatum, est notamment déjà cultivée en tant que plante ornementale dans de nombreux pays. Stigmaphyllon discolor est l’espèce la plus communément rencontrée en Nouvelle-Calédonie. Il s’agit d’une espèce indigène (presque endémique) car une seule récolte a été observée aux Îles Salomon. C’est une liane grimpant jusqu’à 10 mètres de hauteur et dont le feuillage est discolore. Les petites fleurs de couleur jaune sont souvent abondantes, et ont été observées de septembre à avril. Ses fruits sont des samares qui facilitent la dissémination de l’espèce par le vent (anémochorie). En milieu naturel, cette liane se retrouve du bord de mer jusqu’à une altitude de 150 mètres, en forêts sèches et mésophiles ainsi qu’en végétation rudérale et plus rarement en maquis minier.
Utilisation
Il s’agit d’une liane pouvant avoir un fort développement lorsque les conditions de sa croissance sont réunies. Sa croissance est relativement rapide mais plus faible que celle de Turbina inopinata par exemple. Cette espèce lianescente pourra être avantageusement utilisée sur grillage ou palissade mais également en pergola et tonnelle tout comme Tristellateia australasiae. Une exposition en plein soleil, même en bord de mer, lui convient parfaitement. En effet, les plantes cultivées en plein soleil semblent plus florifères que celles cultivées sous ombrage. En Australie, une espèce voisine de Stigmaphyllon est connue pour attirer les papillons, notamment le Badamia exclamationis
Multiplication
Stigmaphyllon discolor a fait l’objet d’un test de bouturage à la SRA de Saint-Louis. Le bouturage est aisé. Il faut prélever des rameaux tendres mais non herbacés, qui seraient alors trop fragiles. Il s’agit donc surtout de boutures de tronçons. Une application d’hormone AIB 0,3% (Clonex) en gel favorise l’enracinement. Celui-ci atteint un taux supérieur à 70%, et le temps d’enracinement est relativement court, seulement 25 jours.
Culture
Trois à quatre semaines après le bouturage, les plantes sont rempotées dans un substrat composé de 1/2 perlite et 1/2 de tourbe, en pots de 0,75 litre. La croissance est rapide, et un second rempotage en pot de 3 litres doit être réalisé au bout de trois à cinq mois. Le substrat utilisé à la SRA de St Louis était composé de 1/2 de pumice et 1/2 de tourbe.
Stigmaphyllon discolor a besoin d’un support et d’un tuteurage pour se développer correctement et harmonieusement en pépinière. Le tuteur simple est insuffisant pour la culture de plantes dans un conteneur de plus de 3 litres. Ainsi, il faudra adapter un système de tuteurage type treillage bambou ou plastique. De plus, il faudra régulièrement enrouler les jeunes pousses volubiles autour du support afin que les plantes contigües ne s’emmêlent pas entre elles.
Côté fertilisation, Stigmaphyllon discolor s’est bien développé avec un engrais de type Osmocote 15-8-10 utilisé en mélange dans les substrats à raison de 1,5 kg/m3.
En ce qui concerne les plantes cultivées sous ombrière, elles ont été tuteurées et la floraison a débuté mi-décembre soit huit mois et demi après le bouturage. Il faut noter que les plantes n’étant pas mises en pleine terre ou laissées en pot de faible contenance (3 litres) semblent arrêter ou du moins ralentir leur croissance. A l’inverse, les plantes mises en terre et celles rempotées en pot de contenance supérieure (5 litres) continuent leur croissance. Les premiers essais de plantation en jardin ont donné de bons résultats de croissance pour les individus plantés dans un sol assez profond et de bonne qualité.
La culture sous ombrière permet de maximiser la croissance des plantes dans un premier temps. Il est toutefois conseillé de sortir les plantes pour les endurcir avant la mise en vente.
Principaux problèmes observés en culture
Que ce soit concernant les boutures, ou bien concernant les plantes, sous ombrière et en extérieur, aucun problème sanitaire n’est à déplorer. En sol peu profond ou pas assez riche, des chloroses peuvent apparaître.
Sources
- Anderson, C. 2011. Revision of Ryssopterys and transfer to Stigmaphyllon (Malpighiaceae). Blumea 56 : 73–104.
- Australian Native Plants Society 2011. Appendix 2 - Plants for Townsville butterfly gardeners. www. anpsa.org.au
- Gandoger M. 1913. L’herbier africain de Sonder. Bulletin de la Société Botanique de France 60 : 454- 462.
- Udo H. & Gâteblé G. 2011. Multiplication et valorisation horticole des plantes de forêt sèche indigènes à la Nouvelle-Calédonie. Rapport Forêt Sèche n°02/2011, 56 p.
Auteurs
H. Udo, G. Gâteblé, J. Ounémoa, mars 2012