Pittosporum coccineum
Pittosporum coccineum
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Identité
Nom scientifiquePittosporum coccineumFamillePittosporaceaeStatut BiogéographiquePlante endémiqueOrigine géographiqueNouvelle-CalédonieDistribution géographiqueNouvelle-CalédonieNoms Kanak--Autres noms communs--Milieu naturel d'origineForêt sècheStatut IUCNNon évalué
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Description
Type de planteArbusteFormeBuissonnantFeuillagePersistantCouleur des feuillesVertCouleur des fleursRougeDurée de viePluriannuelleHauteur à maturitéEntre 2 et 5 mRecouvrement à maturitéEntre 2 et 5 mSystème racinairePeu développéIntérêt ornementalFleursPort
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Conduite culturale
MultiplicationBouturageSemisOù planter ?Pleine terreEn potType de sol--Substrat pots/plantsSablePerliteTourbeDurée d'élevage en pépinièreMoyennePollinisationPar les insectesCroissanceRapideEntretien / SoinsFacileExposition au soleilSoleilBesoin en eauRésistance à la sécheresse
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Santé
Résistance aux ravageursRésistance aux maladiesPrincipaux ravageurs--Principales maladies--
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Usage & vertus
Aménagement paysagerHaieMassifEn isoléTopiaireAutre usage--
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Saisonnalité
FloraisonFruitsTaille
Généralités
Pittosporum coccineum est un arbuste endémique de la moitié nord de la Grande Terre. Il appartient à la famille des Pittosporaceae. Le genre Pittosporum comporte environ 200 espèces dans le monde dont près d’un quart (45) endémiques à la Nouvelle-Calédonie. En Nouvelle-Calédonie, ce genre comporte plusieurs espèces potentiellement intéressantes en horticulture. Parmi les différentes espèces valorisées en horticulture, Pittosporum tobira, originaire de Chine et du Japon est l’espèce la plus couramment rencontrée dans les pépinières et jardins calédoniens
Pittosporum coccineum est originaire des forêts sèches et des forêts humides des côtes ouest et est. Elle est généralement située à basse altitude (5-200 m).
Usages ou aménagements paysagers
- Arbuste particulièrement recommandé pour une utilisation en massifs ou en isolé
- On peut également l'utiliser en haies taillées ou libre, voire même en topiaire car il réagit très bien à la taille
- C'est aussi une espèce adaptée à une culture en pot pour terrasses et balcons
En fonction de l'utilisation souhaitée (massif, haie, pot...), il sera utile de connaître la forme architecturale (colonne, boule, pyramidale...) du pied mère d'origine afin de choisir le clone le plus adaptée.
D'un point de vue ornemental, il est préférable d'utiliser :
- des clones sélectionnés pour leur port et/ou leur floribondité
- des plantes mâles ou préférentiellement mâles
- des clones mâles stériles à fleurs doubles
En effet, ces clones sont plus florifères que ceux portant des fleurs préférentiellement femelles.
Description de la plante adulte
Allure générale
- Arbuste pouvant atteindre 4 mètres de hauteur
- Son feuillage, sa floraison et son port peuvent varier de façon importante en fonction des écotypes.
- Les écotypes les plus intéressants en horticulture ornementale sont ceux ramifiés et possédant des petites feuilles.
- La forme, la taille et la disposition des feuilles varient également en fonction de l'âge de la plante.
- Différents ports peuvent être observés in situ et en culture allant de l'arbuste pseudo-monocaule à l'arbuste en boule, en passant par des ports pyramidaux ou en colonne.
- Son port est buissonnant
Feuilles
- À l'état juvénile, les feuilles sont petites, rondes et alternes
- À l'état adulte, les feuilles sont plus grandes, allongée et organisées en pseudo-verticilles ou "touffes de feuilles"
Fleurs
- Les inflorescences sont terminales et fournies
- Elles sont de couleur rouge-orangé, elles passent du rouge à l'orange en vieillissant. Ainsi le stade "bouton floraux rouges" est le plus spectaculaire
- Les fleurs de Pittosporum coccineum s'ouvrent très peu
- Les plantes mâles ou préférentiellement mâles sont plus florifères que les plantes femelles ou préférentiellement femelles
- Les plantes préférentiellement mâles ont des étamines développée et fertiles et leur pistil est plus ou moins atrophié
- En jardin, les fleurs sont occasionnellement visitées par les abeilles (Apis mellifera) et des papillons
Fruits
- Les fruits contiennent des graines collantes
Calendrier de la floraison
Floraison
- La floraison peut avoir lieu toute l'année
- Avec des pics inexpliqués à des périodes très diverses
Exigences, plantation et entretien
Exposition
- Supporte le plein soleil, les endroits ventés et sans irrigation
- Plein soleil : préférable pour des plantes plus florifères et ramifiées avec un port plus en boule
Irrigation
- Modérée, normale
- Régulière : optimise la croissance
Port et développement
- Taillez régulièrement votre plante pour la maintenir à un stade juvénile stérile beaucoup plus malléable que la forme adulte florifère
- Taillez donc les plantes juvéniles jusqu'à ce que la forme et le volume vous conviennent
- En l’absence de taille, les feuilles adultes apparaissent et la floraison prend place
Multiplication
Par bouturage
La technique du bouturage est détaillée dans la fiche " Faire une bouture de plante ornementale".
Pour cette espèce, le bouturage de tête et de tronçons semi-ligneux est relativement aisé. Cependant cela peut prendre de 6 à 12 semaines.
Concernant cette espèce :
- Prélevez des têtes ou des tronçons de rameaux semi-ligneux sur des plantes au stade juvénile d'environ 5 à 7 cm de longueur
- Les boutures de tronçons s'enracinent un peu mieux que les boutures de têtes
- Vous pouvez mettre une hormone de croissance (Clonex®), mais cela n'est pas obligatoire. Une application d'hormone de croissance améliore la reprise des boutures.
- L'enracinement est assez lent : 2 à 3 mois
Réaliser des boutures à partir de plants adultes est également possible mais plus délicat et encore plus long.
Par semis
- Récoltez des graines fraîches lors de la déhiscence naturelle du fruit
- Cette méthode de multiplication est utile pour améliorer et sélectionner des nouveaux clones, notamment par hybridations interspécifiques
Élevage en pépinière
En pépinière, cet arbuste se cultive assez facilement. Sa croissance est relativement rapide.
- 2 à 3 mois après le bouturage : empotez les plants dans des godets de 0,75 à 1,5 litres
- Lors de ce premier empotage, veillez à pincer l'extrémité des boutures de têtes pour favoriser la ramification de la plante
- 5 à 6 mois après le bouturage : rempotez-les dans un contenant de l'ordre de 2,5 à 4 litres. Vous pouvez les pincer une seconde fois en fonction de la forme que vous souhaitez obtenir
- Cessez ensuite les pincements si vous voulez obtenir des plantes plus développées et fleuries
Concernant le substrat :
- Pour le premier rempotage : 50% de perlite et 50% de tourbe blonde
- Pour les autres rempotages : 50% de tourbe blonde et 50% de sable de carrière
Côté fertilisation, Pittosporum coccineum se développe bien avec un engrais de type Osmocote® 15-8-10 utilisé en mélange dans les substrats à raison de 1,5 kg/m3.
La phase d’enracinement étant relativement longue, il pourra être utile de réaliser des pulvérisations foliaires d’engrais complets solubles afin de pallier aux chloroses durant la phase de multiplication.
En fonction du type d'utilisation souhaitée, des pincements réguliers seront nécessaires afin de favoriser la ramification surtout pour des plantes destinées à être plantées en haies et pour les plantes cultivées sous ombrière.
Santé du végétal
Durant la culture en pépinière et en jardin, nous n’avons pas observé de problème d’origine cryptogamique.
La pression des ravageurs est relativement faible à part la présence sporadique de pucerons Aphis spiraecola (identifié par RC Henderson, NZAC) provoquant une déformation du limbe et des jeunes pousses.
Sources
- Gateblé G. 2005. Cultures horticoles. Rapport annuel 2004 IACSRMH. 31 pp.
- Gateblé G. 2006. Cultures horticoles. Rapport annuel 2005 IACSRMH. 35 pp.
- Pastor M. 2005. Valorisation horticole des plantes de forêt sèche indigènes à la Nouvelle-Calédonie. Rapport de recherche. Institut Agronomique néoCalédonien. 126 pp.
- Tirel C. et Veillon J.M. 2002. Pittosporaceae. In Flore de la Nouvelle-Calédonie et Dépendances. P. Morat (Eds). Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris : 6-27.
Auteurs
G. Gateblé, M. Pastor, J. Ounémoa, octobre 2006