Oxera pulchella subsp. grandiflora est une liane endémique assez rare et menacée, originaire des forêts sèches de la péninsule de Nouméa. Le genre Oxera est sub-endémique à la Nouvelle-Calédonie. En effet, seule une espèce sur les vingt que compte le genre est endémique au Vanuatu. Ce genre comporte plusieurs espèces potentiellement intéressantes en horticulture.

L’espèce O. pulchella est composée de deux sous-espèces, ssp. grandiflora et ssp. pulchella avec schématiquement une répartition en forêt sèche à basse altitude pour la première et en milieu plus humide et plus en altitude pour la seconde.

Oxera pulchella ssp. grandiflora est déjà cultivé comme plante ornementale chez des pépiniéristes spécialisés et dans des jardins botaniques de nombreux pays alors qu’elle n’a pratiquement jamais été valorisée en Nouvelle-Calédonie, son pays d’origine ! Dès la fin du 19^ème siècle, plusieurs revues horticoles françaises et anglaises traitaient déjà de sa culture.

Cette grimpante plus ou moins volubile à sarmenteuse possède des feuilles et des inflorescences axillaires et terminales pouvant être abondantes. Les grandes fleurs inodores d’un blanc pur sont l’attrait principal de cette espèce.

Oxera pulchella subsp. grandiflora est une liane endémique assez rare et menacée, originaire des forêts sèches de la péninsule de Nouméa. Sous réserve d'identification botanique formelle, elle serait également présente à l'îlot Leprédour ainsi que dans les forêts sèches de Pindaï. Ce taxon est protégé dans les provinces Nord et Sud et bénéficie du statut "Vulnérable" auprès de l'UICN.

Cette liane pouvant avoir un grand développement, elle pourra être utilisée préférentiellement sur une palissade ou un grillage. Une utilisation en pergola ou tonnelle peut également être envisagée. Dans son milieu naturel elle se développe sur des arbustes et arbres voisins. Une exposition en plein soleil convient parfaitement à cette plante. En effet, les plantes situées en plein soleil semblent plus florifères que celles cultivées sous ombrage.

Cette liane pouvant avoir un grand développement, elle pourra être utilisée préférentiellement sur une palissade ou un grillage. Une utilisation en pergola ou tonnelle peut également être envisagée. Dans son milieu naturel, elle se développe sur des arbustes et arbres voisins. Certains écotypes à port plus arbustif peuvent être utilisés en plantes à massifs voire en pots à condition de tailler régulièrement les rameaux à tendance sarmenteux.

Cette liane commence à être cultivée comme plante ornementale par des pépiniéristes locaux et elle l'était déjà à la fin du XIXème siècle en Europe. Ces nombreux noms vernaculaires étrangers reflètent sa popularité en Europe à cette époque. C'est l'une des rares espèces endémiques de Nouvelle-Calédonie qui a été valorisée depuis longtemps en dehors de la Nouvelle-Calédonie. Cette grimpante plus ou :oins volubiles à sarmenteuse possède des inflorescences axillaires et terminales pouvant être abondantes. Les grandes fleurs inodores blanches sont l'attrait principal de cette espèce. La floraison a lieu essentiellement en juillet et août mais peut commencer dès juins pour se terminer en septembre. Les méliphages à oreillons gris (Lichmera incana subsp. incana) dérobent le nectar en réalisant une fente sur le côté de la corolle. Des propriétés tinctoriales du feuillage ont été découvertes récemment.

Floraison

• La floraison a essentiellement lieu en juillet et août
• Elle peut commencer dès juin pour se terminer en octobre

Une exposition en plein soleil convient parfaitement à cette plante. En effet, les plantes situées en plein soleil semblent plus florifères que celles cultivées sous ombrage. Elle supporte bien les périodes de sécheresse et les endroits ventés, même à proximité du bord de mer. Elle peut également être taillée de façon assez sévère après la floraison.

La multiplication par bouturage de Oxera pulchella ssp. grandiflora est relativement aisée en respectant les consignes suivantes : Prélever des têtes ou des tronçons de rameaux semi-ligneux d’environ 5 à 10 cm de longueur. Les essais réalisés à la SRMH ont montré que l’application d’hormone AIB à 0,5 et 1% (Rhizopon AA) n’avait pas d’effet positif significatif sur l’enracinement des boutures. Des doses non testées plus fortes (2,4 voire 8%) d’AIB pourraient améliorer la vitesse et le taux d’enracinement chez O. pulchella ssp. grandiflora. Cependant, au vu des bons résultats obtenus sans application d’hormone d’enracinement, il n’apparaît pas nécessaire d’en employer. L’enracinement nécessite entre trois et six semaines.

La multiplication par bouturage de rameaux semi-ligneux est facile. Les jeunes plants issus de boutures fleurissent dès leur première saison fraîche. Il est également aisé d'obtenir de jeunes plants par semis de graines fraîches dépulpées mais ils ne fleuriront pas aussi rapidement.

En pépinière, cette liane se cultive assez facilement et sa croissance est relativement rapide. Trois à six semaines après le bouturage, les jeunes plants sont empotés en godets de 0,75 à 1,5 litres. Un second rempotage est à effectuer 4 à 6 semaines après dans un contenant de l’ordre de 2,5 à 4 litres. Afin d’obtenir des plantes plus développées et fleuries en pot, un dernier rempotage en conteneur de 7,5 à 10 litres est nécessaire. Le substrat utilisé a consisté en 1/2 perlite - 1/2 tourbe blonde lors du premier rempotage et 1/2 tourbe blonde - 1/2 sable de carrière pour les rempotages suivants.

Côté fertilisation, Oxera pulchella s’est bien développé avec un engrais de type Osmocote 15-8-10 utilisé en mélange dans les substrats à raison de 1,5 kg/m³.

Durant les premiers mois de culture, Oxera pulchella ssp. grandiflora n’a pas nécessairement besoin d’un support pour se développer correctement en pépinière. Par la suite, il sera en revanche nécessaire de palisser la plante sur un support de type tuteur treillage en bambou ou en plastique.

Tout comme pour Oxera brevicalyx, la seule maladie cryptogamique relevée au cours de la culture de O. pulchella a été l’apparition de tâches nécrotiques sur les feuilles durant les périodes de forte pluviométrie. Nous ne disposons pas encore de diagnostic en laboratoire mais cette maladie n’a pas eu d’impact important.

La pression des ravageurs est relativement faible mais nous avons cependant observé quelques attaques d’acariens et de chenilles.

L'apparition de taches nécrotiques sur les feuilles durant les périodes de forte pluviométrie peut entraîner leur chute. La pression des ravageurs est relativement faible mais nous avons cependant observé quelques attaques d'acariens, de chenilles, de cochenilles et d'aleurodes.