Metrosideros operculata
Metrosideros operculata
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Identité
Nom scientifiqueMetrosideros operculataFamilleMyrtaceaeStatut BiogéographiquePlante endémiqueOrigine géographiqueNouvelle-CalédonieDistribution géographiqueNouvelle-CalédonieNoms Kanak--Autres noms communsOperculataLabillardièreMilieu naturel d'origineForêt humideStatut IUCNPréocupation mineure (LC)
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Description
Type de planteArbusteFormeArrondiFeuillagePersistantCouleur des feuillesVertCouleur des fleursBlancDurée de viePluriannuelleHauteur à maturitéEntre 2 et 5 mRecouvrement à maturitéEntre 2 et 5 mSystème racinairePeu développéIntérêt ornementalFleursFeuillagePort
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Conduite culturale
MultiplicationBouturageOù planter ?En potPleine terreType de sol--Substrat pots/plantsSablePerliteTourbeDurée d'élevage en pépinièreLonguePollinisationPar les insectesCroissanceRapideEntretien / SoinsFacileExposition au soleilSoleilBesoin en eauRésistance à la sécheresse
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Santé
Résistance aux ravageursRésistance aux maladiesPrincipaux ravageursCochenillesPrincipales maladies--
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Usage & vertus
Aménagement paysagerMassifEn isoléRocailleAutre usage--
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Saisonnalité
FloraisonFruitsTaille
Généralités
Metrosideros operculata est une espèce endémique de la famille des Myrtaceae. Le genre Metrosideros en Nouvelle-Calédonie est représenté par 18 espèces toutes endémiques. C’est un genre présentant plusieurs espèces à potentiel ornemental élevé.
Metrosideros operculata est originaire des zones humides, maquis miniers et forêts humides de la Grande Terre.
Ce sont les étamines généralement blanches mais aussi parfois rosées qui font l’attrait de sa floraison. Et en période végétative, ce sont son feuillage et son port qui font son attrait. Certaines populations naturelles présentent même des tiges rougeâtres et d'autres de feuilles plus fines augmentant encore l’attrait de cette espèce.
Il existe deux variétés botaniques, Metrosideros operculata var. operculata et Metrosideros operculata var. francii :
- Metrosideros operculata var. operculata : Elle est commune au nord de la ligne La Foa / Thio, essentiellement au bord des cours d'eau en forêt humide ainsi qu'en maquis ouvert. Elle peut se développer aussi bien sur sols ultramafiques que volcano-sédimentaires. Elle est par contre plus présente que des substrats volcano-sédimentaires.
- Metrosideros operculata var. francii : Elle est commune au sud de la ligne La Foa / Thio. Comme l'autre variété, elle pousse très bien sur substrats ultramafique et volca-sédimentaire . Elle est plus présente sur substrat ultramafique.
Elles se rencontrent toutes deux des basses altitudes (5 m) à plus de 1 200 mètres. Ces deux variétés sont protégées en province Nord.
Usages ou aménagements paysagers
- Avec son port en boule, il peut être utilisé en isolé, en massifs ou en haies basses
- Il peut être intégré dans des rocailles ou encore en bords de bassin
- Vous pouvez également en faire une plante en pot sur un balcon ou une terrasse
- Il est aussi possible de l'utiliser en génie biologique pour stabiliser des berges de rivières
- Grâce à son port et son aptitude à se ramifier naturellement et artificiellement, on peut l'utiliser en topiaire
Description de la plante adulte
Allure générale
Metrosideros operculata est un arbuste endémique mesurant généralement entre 1 et 3 mètres en milieu naturel. Cependant, certains individus âgés peuvent atteindre une dizaine de mètres en conditions très favorables.
L’autre variété, M. operculata var. francii, à étamines plus courtes, est quant à elle plus commune au sud de la ligne La Foa / Thio mais se rencontre également plus au nord.
Ce sont les étamines généralement blanches mais aussi parfois rosées qui font l’attrait de sa floraison.
M. operculata est un arbuste mesurant généralement entre 1 et 3 mètres en milieu naturel. Cependant, certains individus âgés peuvent atteindre une dizaine de mètres en conditions favorables. En milieu naturel, M. operculata produit des fleurs relativement éphémères essentiellement en décembre-janvier mais la floraison peut s'observer toute l'année. Certaines populations naturelles présentent même des tiges rougeâtres et d'autres de feuilles plus fines augmentant encore l’attrait de cette espèce. Il s'agit d'une espèce de plus en plus communément utilisée dans les aménagements urbains et qui avait été préconisée comme potentiellement ornementale par plusieurs auteurs. Des essais en revégétalisation de sites miniers et de culture en climat tempéré ont par ailleurs été menés sans trop de succès.
Calendrier de la floraison
En milieu naturel, M. operculata var. operculata produit des fleurs relativement éphémères essentiellement en décembre-janvier mais la floraison peut s’observer toute l’année.
Exigences, plantation et entretien
Une exposition en plein soleil convient parfaitement à cette plante même si elle supporte aussi très bien l’ombrage. Les plantes situées en plein soleil semblent plus florifères que celles cultivées sous ombrage. Le port est également plus buissonnant et compact (entre-nœuds courts) en plein soleil que sous ombrage. Les aménagements irrigués régulièrement conviendront le mieux, même si cette espèce pourra supporter des périodes de relative sécheresse.
Multiplication
La multiplication par bouturage de M. operculata var. operculata est très facile en respectant les consignes suivantes : Prélever des têtes ou des tronçons de rameaux herbacés à semi-ligneux d’environ 5 cm de longueur. Les tests réalisés à la SRMH ont montré qu’avec une application d’hormone AIB à 0,3% (Clonex), l’enracinement des boutures était excellent. Il est cependant fortement possible que certaines doses et hormones non testées puissent encore améliorer la rhizogénèse. Chez M. operculata var. operculata, l’enracinement nécessite entre cinq et huit semaines. La particularité de son enracinement est la formation de nombreuses racines adventives tout le long partie enterrée de la tige.
Élevage en pépinière
En pépinière, cet arbuste se cultive très facilement et sa croissance est relativement rapide. Cinq à huit semaines après le bouturage, les jeunes plants sont empotés en godets de 7x7x6,2 ou de 0,75 litre. Un second rempotage est à effectuer 6 à 10 semaines après dans un contenant de l’ordre de 1 à 1,5 litres. Bien que la vente puisse se faire à ce stade, un troisième rempotage, environ six mois après, en pots de 2,5 à 3 litres donnera une valeur ajoutée. Afin d’obtenir des plantes encore plus développées, un dernier rempotage en conteneur de 5 à 7,5 litres sera nécessaire six mois après le précédent. Le substrat utilisé a consisté en 1/2 perlite / 1/2 tourbe brune lors du premier rempotage et 1/2 tourbe brune / 1/2 sable de carrière pour les rempotages suivants. Des pincements pourront être réalisés si les plantes ne se ramifient pas assez naturellement ; c’est généralement le cas lorsque l’ombrage est trop important.
Côté fertilisation, M. operculata var. operculata s’est bien développé avec un engrais de type Osmocote 15-8-10 utilisé en mélange dans les substrats à raison de 1,5 kg/m3.
Il est conseillé de cultiver les plantes sous ombrière pour maximiser leur croissance et éventuellement de les mettre en plein soleil quelques mois avant la vente pour les endurcir. Une fertilisation azotée permettra d’obtenir des plantes au feuillage plus sombre. En Nouvelle-Zélande, des essais de contrôle de la floraison sur d’autres espèces de Metrosideros ont été étudiés notamment avec l’application de Gibbérellines. Nous n’avons cependant pas testé cette technique sur cette variété.
Santé du végétal
Nous n’avons pas observé de maladie d’origine cryptogamique d’incidence significative durant la culture. La pression des ravageurs est relativement faible mais nous avons cependant observé quelques attaques de pucerons. Comme sur la plupart des Myrtaceae en culture, des cochenilles se sont développées dans le substrat, sur les racines. Il s’agirait de Rhizoecus cacticans. Un essai de substrats étant en cours avec cette espèce, nous observons une carence vraie ou induite, probablement une chlorose ferrique, avec une utilisation de fibre de coco pure.
Sources
- Clemens J., Jameson P. E., Bannister P. and Pharis R. P. 1995. Gibberellins and bud break, vegetative shoot growth and flowering in Metrosideros collina cv. Tahiti. Plant Growth Regulation. 16 (2) : 161-171.
- Dawson, J. 1997. Our nearest neighbour New Caledonia a new horticultural Mecca. The New Zealand Garden Journal 2 (4) : 8-11.
- Dawson, J.W. 1992. MyrtaceaeLeptospermoideae. In Flore de la Nouvelle-Calédonie et Dépendances, Morat, P., and H.S. MacKee (Eds.). Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris : 1-251.
- Gâteblé G., 2006. Cultures horticoles. Rapport annuel 2005 IACSRMH. 36 pp.
Auteurs
G. Gateblé, J. Ounémoa, février 2008