Corchorus neocaledonicus
Corchorus neocaledonicus
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Identité
Nom scientifiqueCorchorus neocaledonicusFamilleMalvaceaeStatut BiogéographiquePlante endémiqueOrigine géographiqueNouvelle-CalédonieDistribution géographiqueNouvelle-CalédonieNoms Kanak--Autres noms communs--Milieu naturel d'origineMaquis minierStatut IUCNVulnérable (VU)
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Description
Type de planteArbusteFormeBuissonnantFeuillagePersistantCouleur des feuillesVertCouleur des fleursJauneDurée de viePluriannuelleHauteur à maturitéEntre 50 cm à 2 mRecouvrement à maturitéMoins de 50 cmSystème racinaireDéveloppéIntérêt ornementalFleursFeuillagePort
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Conduite culturale
MultiplicationBouturageOù planter ?En potExtérieurPleine terreType de sol--Substrat pots/plantsSablePerliteTourbeDurée d'élevage en pépinièreCourtePollinisation--CroissanceRapideEntretien / SoinsFacileExposition au soleilSoleilBesoin en eauRésistance à la sécheresse
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Santé
Résistance aux ravageursRésistance aux maladiesPrincipaux ravageurscochenillsPrincipales maladies--
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Usage & vertus
Aménagement paysagerEn potMassifRocailleAutre usage--
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Saisonnalité
FloraisonFruitsTaille
Généralités
Corchorus neocaledonicus est un arbrisseau endémique de la famille des Euphorbiaceae. C'est une espèce assez rare et menacé. Elle est originaire des maquis miniers et formations rudérales du nord-ouest de la Grande Terre, entre Koné et Koumac-Poum. Corchorus neocaledonicus se rencontre entre le bord de mer et 100 mètres d'altitude et est protégé en province Nord.
Il y a deux variétés existantes, elles se différencient morphologiquement sur la présence ou non de poils étoilés sur les tiges, feuilles et autres parties aériennes. La variété neocaledonicus se rencontre entre Koné et Voh tandis que la variété estellatus croît dans la région de Kaala-Gomen et Néhoué.
Usages ou aménagements paysagers
Cet arbrisseau se développe très bien en jardin. Il peut être utilisé :
- En massifs fournis
- En couvre-sol où son feuillage très fin sera mis en valeur
- En rocailles
- En pot sur une terrasse ou un balcon
Description de la plante adulte
Allure générale
- C'est un arbrisseau ne dépassant pas 80 cm de hauteur
- Son port est érigé en milieu naturel et érigé à pleureur en jardin
- Il y a 2 variétés qui se différencient sur la présence ou non de poils étoilés sur les tiges, feuilles et autres parties aériennes :
- C. neocaledonicus var. neocaledonicus : présence de poils
- C. neocaledonicus var. estellatus) : absence de poils
Feuilles
- Ses petites feuilles allongées découpées de 1 à 5 cm sont très remarquables
Fleurs
- Ses fleurs sont de petites tailles (moins de 1 cm)
- Elles sont de couleur jaune
- Elles s'épanouissent plutôt en fin d'après-midi, elles sont donc éphémères et peu remarquables
- Ces fleurs attirent de nombreuses abeilles domestiques (Apis mellifera)
Calendrier de la floraison
Floraison
- Elle a lieu en abondance toute l'année
Fructification
- Elle a lieu en abondance toute l'année
Exigences, plantation et entretien
Exposition
- Plein soleil : les plantes en plein soleil sont plus touffues et ramifiées
- L'exposer trop longtemps à l'ombre peut lui être néfaste
Irrigation
- Modérée, normale
- Arrosez vos plantes régulièrement pour favoriser sa croissance rapide et sa floraison
- Même si C. neocaledonicus est une espèce qui résiste bien à des périodes de sécheresse relative
Entretien
- La durée de vie en milieu cultivé paraît limitée à quelques années
- Replantez régulièrement vos plantes
Multiplication
Par bouturage (recommandé)
La technique du bouturage est détaillée dans la fiche " Faire une bouture de plante ornementale".
Concernant cette espèce :
- Prélevez des têtes ou des tronçons de rameaux semi-ligneux d’environ 5 cm de longueur
- Ajoutez du Clonex® pour favoriser l'enracinement des boutures
- L'enracinement est assez rapide : 2 à 4 semaines pour près de 100% des boutures
- Les plantes fleurissent au bout de quelques semaines
Élevage en pépinière
En pépinière, C. neocaledonicus se cultive facilement et sa croissance est relativement rapide. Deux à quatre semaines après le bouturage, les jeunes plants sont empotés en godets de 7x7x6,2 à 0,75 litre. Un second rempotage est à effectuer 4 à 6 semaines après dans un contenant de l’ordre de 1,5 à 2 litres. Afin d’obtenir des plantes plus développées un dernier rempotage en conteneur de 4 à 5 litres est nécessaire. Le substrat utilisé a consisté en 1/2 perlite / 1/2 tourbe brune lors du premier rempotage et 1/2 tourbe brune / 1/2 sable de carrière pour les rempotages suivants.
Cette espèce se ramifie naturellement et il n’est normalement pas nécessaire de réaliser des tailles et pincements. Les plantes cultivées en plein soleil sont généralement plus touffues et ramifiées que celles cultivées sous ombrière.
Côté fertilisation, C. neocaledonicus s’est bien développé avec un engrais de type Osmocote 15-8-10 utilisé en mélange dans les substrats à raison de 1,5 kg/m3.
Santé du végétal
Nous n’avons pas recensé de maladie d’origine cryptogamique durant la culture de cette espèce.
La pression des ravageurs est relativement faible mais nous avons cependant observé quelques attaques de cochenilles sur les parties aériennes mais aussi sur les parties souterraines. La cochenille se développant sur les parties aériennes est une espèce nouvelle en cours de description proche de Phenacoccus solani. Celle présente sur les racines de Corchorus et de nombreuses autres plantes ornementales est Rhizoecus cacticans.
La présence de fourmis dans le substrat et les parties aériennes trahit souvent l’existence de ces cochenilles.
La pression des ravageurs est relativement faible mais des attaques de cochenilles peuvent survenir sur les parties aériennes et aussi les parties souterraines. La cochenille se développant sur les parties aériennes est une espèce proche de Phenacoccus solani. Celle présente sur les racines de Corchorus et de nombreuses autres plantes ornementales est Rhizoecus cacticans.
Sources
- Gâteblé G., 2007. Valorisation horticole des plantes endémiques et indigènes . In rapport d’activité 2006 IAC. : 69-72.
- Tirel, C. 1996. Tiliaceae. In Flore de la Nouvelle-Calédonie et Dépendances, P. Morat (Eds). Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris : 112-140.
- Tirel C., Jérémie J. et Lobreau-Callen D., 1996. Corchorus neocaledonicus (Tiliaceae), véritable identité de l’énigmatique Oceanopapaver. Adansonia 18 (1-2) : 35-43.
Auteurs
G. Gateblé, J. Ounémoa, février 2008