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Cocos nucifera (Cocotier, vertus médicinales)

Cocos nucifera
Mis à jour le 27/09/2023

Les usages du cocotier sont multiples et quasiment toutes les parties de la plante sont utilisées en Nouvelle-Calédonie et les îles du Pacifique pour leurs vertus médicinales.

Cocos nucifera (Cocotier, vertus médicinales)
Cocos nucifera
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    • Identité

      Nom scientifique
      Cocos nucifera
      Famille
      Arecaceae
      Statut Biogéographique
      Plante exotique
      Origine géographique
      Indo-Pacifique
      Distribution géographique
      Nouvelle-Calédonie
      Noms Kanak
      Nu (Ajië, Nengone, Drehu, Xârâcùù)
      Hnu (Nengone)
      Nyi (Drubea)
      Nû (Paicî)
      Thep (Nemi)
      Autres noms communs
      Cocotier
      Milieu naturel d'origine
      Littoral
      Statut IUCN
      --
    • Description

      Type de plante
      Arbre
      Couleur des feuilles
      Vert
      Couleur des fleurs
      Jaune
      Hauteur à maturité
      Plus de 5 m
    • Type et préparations

      Type de plante médicinale
      Commune
      Type de médecine
      Familiale courante
      Traditionnelle Kanak
      Type de préparations
      Essence, huile
      Infusion
      Décoction
      Application externe
      Mélanges
      Produit frais
      Partie utilisées
      Feuille
      Fleur
      Racine
      Huile
      Graine
    • Propriétés

      Antiseptique
      Anti-inflammatoire
      Analgésique
      Cicatrisant
      Laxatif
      Diurétique
      Tonique, énergisant
      Astringent
      Vermifuge
      Hémostatique
      Antidiarrhéique
      Fébrifuge (fièvre)
    • Usages médicinaux

      Fièvre
      Troubles digestifs
      Purges, laxatifs
      Douleurs
      Blessures
      Hypertension
      Brûlures
      Sexualité
      Vitalité, énergie
      Peau, dermatologie
    • Saisonnalité

      Floraison
      Jan
      Fév
      Mar
      Avr
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    Généralités

    Le cocotier Cocos nucifera est un palmier de la famille des Arécacées. Il est probablement originaire de la région Indo-Pacifique et a été introduit dans la plupart des pays tropicaux. Il existe 4 types principaux dont 2 sont les plus communs (10) :

    • Le type Grand : ce sont 85 à 90 % des cocotiers existants. Ils se reproduisent par fécondation croisée (allogames). Leur croissance est de 50 cm/an et leur durée de vie atteint 60 à 70 ans ;
    • Le type Nain : 7 à 10% des cocotiers, autogames (autofécondation), croissance de 15 à 30 cm par an, durée de vie 30 à 40 ans.

    Plusieurs variétés appartenant à ces différents types sont présentes en Nouvelle-Calédonie. Elles ont une diversité génétique remarquable et sont généralement un intermédiaire entre le type Grand et le type Nain (10). La plus commune est celle qui produit la noix verte.

    Les cocoteraies destinées à la production de coprah occupent une superficie de 2500 ha sur l'île d'Ouvéa dont seulement 60% est exploité, mais aussi peu entretenu (5).

      Allure générale

      Le cocotier est un palmier qui peut mesurer jusqu'à 30 mètres de haut. Son feuillage est persistant.

      Cocoteraie, Nouvelle-Calédonie
      Cocoteraie, Nouvelle-Calédonie

      Les paragraphes ci-dessous présentent les propriétés et usages médicinaux des différentes parties de la plante. Les feuilles et les racines sont les plus utilisées. 

      Cette plante est utilisée dans la médecine traditionnelle kanak. Il peut entrer dans la composition du fortifiant donné traditionnellement aux bébés (5).

      Voir la fiche "La médecine traditionnelle kanak."

      Les différentes parties du cocotier

      Cette infographie présente les différentes parties d'un cocotier. Certaines d'entre elles ont des vertus médicinales et sont présentées dans la suite du document.

      Les différentes parties du cocotier ©DAG, modifié Lincks
      Les différentes parties du cocotier ©DAG, modifié Lincks

      Précautions d'usages

      Avant tout usage de plante médicinale, lisez attentivement la fiche Agripédia "Précautions d'usage des plantes médicinales", car certaines plantes sont toxiques, même à faible dose et un mauvais usage pourrait mettre votre santé en danger.

      Quelques règles de bon sens :

      • L'utilisation des remèdes présentés dans nos fiches ne se substituent aucunement à un avis médical, ni aux conseils d'un guérisseur traditionnel (tradithérapeute) ;
      • En cas de symptômes persistants ou anormaux, consultez un professionnel de santé ;
      • N'utilisez pas une plante quand vous avez un doute sur son identification botanique ou alors demandez une identification formelle à quelqu'un de votre entourage qui s'y connait vraiment, un botaniste, un tradithérapeute, un herboriste ou un pharmacien.

      EAU DE COCO : description et usages médicinaux

      L'eau de coco est le liquide présent dans la cavité centrale de la noix de coco :

      • Elle correspond aux parties cellulaires de l'albumen de la graine qui sont restées liquides et ne se solidifient pas (chair) (11)
      • C'est un liquide translucide, stérile (6)
      • C'est une boisson sucrée, légèrement acide et appréciée pour étancher la soif ;
      • Le liquide remplit au trois-quarts la cavité de la noix.
      L'eau de coco fraîche est appréciée pour étancher la soif  ©IStock-P. Yospim
      L'eau de coco fraîche est appréciée pour étancher la soif ©IStock-P. Yospim

      Usages médicinaux

      • Laxatif et antiscorbutique (2).
      • Tonique : donné aux invalides et aux femmes durant la grossesse (Papouasie Nouvelle-Guinée) (2).
      • Réhydratant : l'eau de coco est recommandée pour la réhydratation des personnes atteintes de diarrhées (Inde) (6). C'est un liquide stérile dont la composition en minéraux est proche de celle du plasma sanguin. Il a été rapporté par le passé des utilisations en intraveineuse pour réhydrater avec succès des soldats (Salomon) et un grand brûlé (Polynésie) (6).
      • Diurétique : l'eau de coco contient des sels minéraux dont une forte proportion de potassium, ce qui favorise les sécrétions urinaires (2). L'eau de coco traite les affections rénales (Polynésie) (3).
      • Anti-diarrhéique : le jus d'un coco vert (Papouasie Nouvelle-Guinée) (2).
      • En cas de fièvre (fébrifuge) : réduit la fièvre (Polynésie) (3).
      • Hypertension : une étude a montré que la consommation régulière d'eau de coco ou de mauby (un liquide extrait de l'écorce de l'arbre mauby, Colubrina arborescens), ou plus particulièrement d'un mélange des deux, est efficace pour contrôler l'hypertension (11).

      Composition de l'eau de coco (jeune coco vert (6,11)

      • 94% d'eau
      • Glucides (sucrose, glucose, fructose) : 2 à 5 g/100g
      • Protéines : 0,1 à 0,7 g/100g
      • Magnésium : 6 à 30 mg pour 100 g
      • Potassium : 203 à 312 mg pour 100 g
      • Vitamines : B1, B2, B3, B5, B6, B7 and B9 

      Description du FRUIT

      • Le cocotier produit des grappes contenant une douzaine de fruits (les cocos ou noix de coco) ;
      • Un coco est une grosse drupe (fruit à noyau) qui peut-être verte ou jaune, puis devient brun-gris à maturité ;
      • Il mesure entre 10 et 40 cm de long et entre 10 et 16 cm de large ;
      • Il est constitué d'une enveloppe fibreuse, la bourre de coco.
      Partie sommitale du cocotier avec ses palmes et ses fruits ©Lincks
      Partie sommitale du cocotier avec ses palmes et ses fruits ©Lincks
      • La graine ou noix de coco se trouve à l'intérieur de ce gros fruit fibreux. Elle est sphérique et constituée d'une enveloppe dure et brune à maturité ;
      • La face interne est recouverte d'un albumen blanc comestible, qui donne le lait de coco, lorsqu'il est râpé et pressé ;
      • L'albumen séché donne le coprah, riche en matières grasses.
      • Lorsqu'un coco germe, l'albumen se transforme en une boule cotonneuse comestible (1).
      Noix de coco ©istock
      Noix de coco ©istock

      Le lait de coco

      • Le lait de coco s'obtient en râpant la chair de coco (avec ou sans ajout d'eau). Il est généralement utilisé comme ingrédient alimentaire dans diverses recettes de cuisine traditionnelles du Pacifique (11), notamment le bougna kanak (7).

      Les huiles

      • L'huile de coco vierge est une huile non raffinée obtenue soit en pressant la chair fraîche préalablement chauffée à une température douce (moins de 70°C), soit en faisant tremper la chair pendant 24 h dans de l'eau puis en extrayant l'huile du liquide par ébullition, fermentation ou centrifugation (3) ; Cette extraction à froid permet de préserver la qualité de l'huile, les vitamines, les acides gras saturés. 
      • L'huile de coprah est obtenue par pression de la chair séchée. Le séchage s’effectue au soleil. L’huile brute est brune et ne sent pas très bon. Elle est chauffée, raffinée, blanchie et désodorisée à l’aide de produits chimiques. Elle a perdu une partie de ces bénéfices (nutriments, vitamines) et peut contenir des acides gras trans nocifs pour la santé (3,9). L'huile de coprah est utilisée pour la cuisson des aliments ou la fabrication de savons.

      ALBUMEN et HUILE : usages médicinaux

      En Nouvelle-Calédonie

      • Tonique : les jeunes garçons mangent les amandes de cocos germées pour devenir forts et séduisants (8).
      • Laxatif et antiscorbutique : le lait, l'amande fraîche et l'huile (2).
      • En cas de fièvre (fébrifuge) : la décoction d'une très jeune noix de la variété rouge, dans 4 à 5 litres d'eau pendant une heure, en usage interne (1,2).
      • Vermifuge: le péricarpe des fruits est utilisé pour lutter contre l'infestation par le vers Ténia (2).
      • Antidiarrhéique : la jeune noix de coco (1).
      • Cicatrisant : l'amande spongieuse trempée dans l'eau chaude donnerait une huile cicatrisante (2). La coque de la noix cuite à l'étouffée exsude un goudron qui sert à boucher le trou d'une carie dentaire (1). Attention ce procédé peut brûler le nerf de la dent.
      • Antiseptique et calmant : l'amande râpée en onction calme les brûlures et eczémas (1,2).

      Dans le monde

      • En cas d'hémorragie (hémostatique) : l'amande spongieuse séchée (Papouasie Nouvelle-Guinée) ; La bourre de la jeune noix verte contient un suc astringent qui arrête les hémorragies (Polynésie) (2).
      • Anti-inflammatoire et anti-douleur : l'huile de coco en massage (Fidji) (2).
      • Vomitif, vermifuge et purgatif : l'huile vierge et fraîche est employée comme une purge (Papouasie Nouvelle-Guinée, Tahiti) et pour traiter les vers intestinaux. Sa consommation en grande quantité peut être fatale (2,3).
      • Immunostimulante : l'huile de coco vierge stimule le métabolisme cellulaire (l'énergie du corps). Elle est préconisée en prévention de la maladie d'Alzheimer (3) et pour lutter contre tout type d'infections (bactéries, virus, champignons, parasites) (3).
      • Abortif : le lait de coco chaud (Vanuatu) ; le lait, mélangé avec d'autres plantes (Papouasie Nouvelle-Guinée) ; les femmes de Kiribati pilent les pétioles des jeunes plants et les mélangent à du lait de coco (2).
      • Aphrodisiaque : Le fruit est utilisé pour augmenter le potentiel sexuel chez les hommes (Inde, Indonésie, Mozambique) ; une croyance dit que le lait de coco diminue la libido et la fertilité (2).

      Composition

      • La jeune bourre est riche en tanins.
      • La chair mûre de la noix de coco est riche en acides gras (jusqu'à 64% d'huile). Elle est aussi composée de protéines (6,3%), de vitamines A, B, C (2).

      GAINE FLORALE : usages médicinaux

      • Antiseptique : la sève claire de la gaine florale permet de laver les yeux irrités par l'eau de mer (1).

      FEUILLES : description et usages médicinaux

      • Palmes longues, raides et étroites

      Usages médicinaux en Nouvelle-Calédonie

      • Tonique : infusion des folioles avec du sucre (1).
      • Calmant et soporifique : infusion des folioles sans sucre (1).
      • En cas d'hémorragie : un morceau de foliole mâché et appliqué sur une blessure peut stopper l'hémorragie (1).

      La fiche "Les différentes préparations de plantes médicinales" explique comment préparer des infusions, décoctions, macérations...

      TRONC ou STIPE : description et usages

      • Astringent pour détendre les tissus. Si un morceau de stipe est râpé dans de l'eau chaude, cela pourrait, par inhalation, débloquer les sinus (1,2)

      RACINES : description et usages médicinaux

      En Nouvelle-Calédonie

      • Diurétique : l'infusion de fragments d'extrémités de racines soigneusement lavées ou les racines en décoction (1).
      • Tonique : les racines sont fortifiantes et détoxifiantes du sang (2). Les racines fortifient les gencives (2).
      • Gynécologie : Les racines sont utilisées en association avec l'écorce de goyavier en cas de douleurs pendant les règles (dysménorrhée) ou de blennorragie (2).
      • Antidiarrhéique : infusion de racines écrasées (1). À Hienghène, on utilise le bouillon de racines (8).
      • Antiseptique : un abcès est soigné avec du jus cru de racines pilées (1,2).
      • Purifiant : Les racines nettoyées peuvent être utilisées pour frotter des dents et les rendre plus blanches et plus saines (1).

      Dans le monde

      • Antidiarrhéique (Papouasie Nouvelle-Guinée, Salomon) (2).
      • Les racines traitent les maux d'estomac et le sang dans les urines (Papouasie Nouvelle-Guinée) (2).

      Les autres usages

      Tout est utilisable dans le cocotier et les usages traditionnels sont nombreux :

      • Alimentaire : L'eau de coco, le lait de coco, la noix ainsi que le cœur du faux-tronc (stipe) sont comestibles.
      • Construction : les palmes sont utilisées pour la couverture des toitures (8) ; les fibres de la bourre servent à fabriquer des ficelles et des cordes tressées très résistantes pour rehausser les pirogues. Les troncs creusés étaient utilisés autrefois pour la collecte de l'eau de pluie (6,7) ;
      • Combustible : la gaine florale s'utilise comme torche (1,7).
      • Agronomie : l'eau de coco est utilisé comme supplément de croissance dans la culture de tissus végétaux et la micropropagation (11). Les fibres servent de substrat aux plantes (1).
      • Artisanat : les feuilles sont utilisées pour faire des nattes, des chapeaux et des paniers.
      • Cosmétique : l'huile de coco est souvent utilisée pour ses vertus en cosmétique, en particulier le soin aux cheveux (2).

      Culture kanak

      Le cocotier est la plante qui illustre le mieux les rapports entre l'homme et la nature. Il est planté le long de l'allée qui mène à la grande case et autour des habitations, avec le pin colonnaire (8). La mort précoce d'un cocotier devant la maison est un mauvais présage (7).

      Les langues kanak distinguent les différentes variétés de cocotier, les différents éléments botaniques de l'arbre, les différents stades de maturation de la noix et préparations culinaires. Voici un exemple du vocabulaire riche et précis associé au cocotier en langue Nengone (île de Maré).

      Le vocabulaire associé au cocotier en langue Nenegone (Maré) ©IRD, E. Hnawia
      Le vocabulaire associé au cocotier en langue Nenegone (Maré) ©IRD, E. Hnawia

      Exigences, plantation et entretien

      Les cocotiers donnent des fruits au bout d'environ 6 ans et pendant environ 70 ans. La récolte se fait environ tous les 2 mois. Un cocotier donne en moyenne 150 à 200 cocos par an (5).

      Saisonnalité

      La floraison et la fructification ont lieu toute l'année.

      Multiplication

      Ramassez une noix germée le long d'une plage, avec la terre sableuse qui entoure sa racine et posez-la à l'endroit que vous souhaitez dans le jardin.

      Principaux ravageurs et méthodes de lutte

      Le site internet Coconut Pest and Diseases Toolkit présente une quarantaine de pathologies qui affectent les cocotiers des îles du Pacifique. Les principaux ravageurs sont (5) :

      • Les rongeurs : rat noir, rat du Pacifique
      • Le scarabée rhinocéros du cocotier Oryctes rhinoceros
      • L'Hispine du Cocotier Brontispa longissima
      Deux ravageurs des cocotiers dans le Pacifique ©PROTEGE
      Deux ravageurs des cocotiers dans le Pacifique ©PROTEGE

      Soutiens à la réalisation de cette fiche

      L'Institut agronomique néo-calédonien (IAC) a été lauréat du "Fonds de sauvegarde du patrimoine immatériel des pays et territoires d'outremer (PTOM)" en mars 2022 pour intégrer dans Agripedia des fiches sur les plantes médicinales de la pharmacopée calédonienne.

      Cette fiche a été réalisée grâce au soutien moral et financier de l'Union européenne, de l'Institut français, de l'OCTA et de l'ACPA dans la cadre du projet pilote ARCHIPEL.EU.

      Cette fiche a été également réalisée grâce au soutien scientifique, technique et financier de l'IAC, l'ADCK-Centre Tjibaou, l'IRD, l'Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie et Lincks.

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      Sources

      Auteurs

      Publié le : 28 février 2023

      Rédaction de la fiche

      • Christina Do (IAC)
      • Estelle Bonnet-Vidal (Lincks)

      Relecture

      • Valérie Kagy (IAC)

      Citation bibliographique recommandée :

      Agripédia. Fiche technique "Cocos nucifera (Cocotier, vertus médicinales)" [En ligne] https://www.agripedia.nc/ressources-vegetales/plantes-medicinales/medicinales-communes/cocos-nucifera-cocotier-vertus (consulté le jour/mois/année)

      Voir également FAQ "Comment citer cette référence bibliographique ?"

      Référent / Contact

      Valérie KAGY
      Chercheure
      Institut agronomique néo-calédonien (IAC)
      Mis à jour le 21/12/2024
      Voir le profil complet

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