Biographie
Parcours
Je suis diplômé d’un diplôme d’ingénieur en horticulture de l’Agrocampus-Ouest. J’ai mené une première carrière de technicien dans la fonction publique territoriale calédonienne. Tout d’abord au sein de la Direction du Développement de l’Économie Rurale (DIDER) en tant que responsable d’une pépinière fruitière puis au sein de l’Agence de développement rural et d’aménagement foncier (ADRAF) pour réaliser le suivi des expérimentations de recherche. J’ai été recruté à l’IAC en 2000, dès la création de l’institut. J’ai pu y avoir une évolution de carrière et obtenir mon diplôme d’ingénieur en 2013. Mon principal sujet d’étude porte sur l’adaptation des plantes fruitières aux conditions pédoclimatiques.
Responsabilités
Je suis responsable depuis 2016 de l’une des stations de recherche agronomique de l’IAC, la SRA de Pocquereux. Celle-ci comprend trois laboratoires de recherche (physiologie végétale, entomologie agricole et écologie chimique), une pépinière et un parcellaire expérimental de 18 Ha qui abrite l’une des plus grandes collections de fruitiers du Pacifique, soit 400 variétés de fruitiers et porte-greffes, dont 100 cultivars d’agrumes.
Recherche & expertise
Je suis chargé du suivi des essais expérimentaux sur les productions fruitières et spécialisé dans la caractérisation et la valorisation des agrumes et des fruits tropicaux. J’ai supervisé de nombreux essais de diversification fruitière. Mes travaux de recherche consistent à sélectionner des variétés susceptibles d’être cultivées en Nouvelle-Calédonie, à les introduire sur le territoire dans le respect des règles de biosécurité, à les caractériser (description, croissance, culture, productivité…) et à les mettre en collection pour les sécuriser et les diffuser. C’est dans ce cadre que j’ai contribué à la rédaction de nombreuses fiches techniques.
Mes travaux ont participé au développement de la production fruitière sécurisée en Nouvelle-Calédonie. Les menaces qui pèsent actuellement sur l’agriculture mondiale, liées au changement climatique et aux maladies, nous font prendre conscience qu’il est important de continuer à diversifier nos productions, mieux connaître et valoriser les ressources génétiques locales.